Boutih (PS) a sollicité l’investiture En Marche!, Savary (PS) aimerait le faire
Le député PS de l'Essonne Malek Boutih, proche de Manuel Valls, a dit mardi qu'il avait sollicité l'investiture d'En Marche! pour...

Boutih (PS) a sollicité l’investiture En Marche!, Savary (PS) aimerait le faire

Le député PS de l'Essonne Malek Boutih, proche de Manuel Valls, a dit mardi qu'il avait sollicité l'investiture d'En Marche! pour...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député PS de l'Essonne Malek Boutih, proche de Manuel Valls, a dit mardi qu'il avait sollicité l'investiture d'En Marche! pour les législatives, tandis que Gilles Savary préfèrerait être investi par le mouvement d'Emmanuel Macron mais s'est inquiété des "règles intransigeantes" en matière de candidature.

M. Boutih a dit à des journalistes avoir fait sa demande "dimanche par internet", comme le demande le mouvement. "Ce qui compte c'est pas les formulaires, c'est de savoir si un certain nombre de personnalités, comme Manuel Valls ou moi, on est utiles pour une majorité présidentielle", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée.

L'ancien Premier ministre, député de la 1ère circonscription de l'Essonne, a annoncé qu'il serait "candidat de la majorité présidentielle" aux élections législatives. Il souhaite s'inscrire dans le mouvement de M. Macron, rebaptisé La République en marche. Ce Parti socialiste est mort", "il est derrière nous" et "doit se dépasser", estime-t-il.

"Manuel Valls n'est plus dans un objectif de recomposition du PS. Cette recomposition est malheureusement impossible, le débat politique n'aura plus lieu à l'avenir au PS", a déclaré M. Boutih, élu de la 10e circonscription de l'Essonne.

De son côté, le député réformateur de Gironde Gilles Savary, investi par le PS, a dit qu'il "préférerait être candidat En Marche!" mais a déploré "les règles intransigeantes" du mouvement en matière de candidature.

"Je préférerais être candidat En Marche! mais je n'ai pas l'assurance d'être investi (...) Emmanuel Macron veut faire table rase du passé mais cela risque d'être au détriment de sa future majorité", a dit l'élu de la 9ème circonscription de Gironde.

"D'habitude, un président regarde la situation de chaque circonscription car il n'y en a pas deux pareil. Là, il applique la même règle pour tous. L'élection risque de devenir une loterie à gauche, ce qui favorisera la droite la plus opposée à Macron", a affirmé l'ancien rapporteur d'un des volets de la loi Macron.

Partager cet article

Dans la même thématique

Boutih (PS) a sollicité l’investiture En Marche!, Savary (PS) aimerait le faire
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Boutih (PS) a sollicité l’investiture En Marche!, Savary (PS) aimerait le faire
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le