Castaner veut éviter les « frondeurs » dans une future majorité présidentielle
Le député Christophe Castaner, qui a été porte-parole d'Emmanuel Macron durant sa campagne, a indiqué lundi à BFMTV et RMC...

Castaner veut éviter les « frondeurs » dans une future majorité présidentielle

Le député Christophe Castaner, qui a été porte-parole d'Emmanuel Macron durant sa campagne, a indiqué lundi à BFMTV et RMC...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député Christophe Castaner, qui a été porte-parole d'Emmanuel Macron durant sa campagne, a indiqué lundi à BFMTV et RMC vouloir éviter tout "frondeur" dans la future majorité présidentielle qu'il appelle de ses voeux.

"Une des choses dont on a souffert dans le mandat qui vient de se terminer", c'est que "ce n'est pas sa ligne qui a été validée et très vite les frondeurs ont empêché le président de la République", a analysé M. Castaner.

Ainsi "ce que nous souhaitons, c'est ne pas avoir nos propres frondeurs", mais "avoir des femmes et des hommes qui s'engagent sur les grands projets, les engagements pris par Emmanuel Macron devant les Français".

Le mouvement En Marche !, qui devrait selon lui devenir "En Marche la République", veut construire "une majorité composée de femmes et d'hommes qui viennent du PS, des Républicains, du centre, mais aussi qui viennent - et ce sera au moins la moitié de nos candidats - de la société civile" pour "sortir de cet entre-soi politique", a rappelé M. Castaner. En outre, cette majorité sera "jeune et paritaire".

Les candidats issus du PS ou de LR devront-ils abandonner leur appartenance partisane ? "Emmanuel Macron ne le demande pas, ils pourront garder leur rattachement s'ils le souhaitent. Mais ils doivent s'engager à soutenir la majorité présidentielle d'Emmanuel Macron" sur son programme et "ils devront siéger dans le groupe majoritaire", a répondu le député qui est déjà en congé du PS.

Ce traitement vaut pour Manuel Valls (PS) et Bruno Le Maire (LR), qui doivent "s'engager à être dans le groupe de la majorité présidentielle" et "c'est à eux de faire ce choix-là", a-t-il précisé.

"On ne distribue pas comme ça un pin's pour les législatives, on veut des engagements concrets", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Castaner veut éviter les « frondeurs » dans une future majorité présidentielle
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le