Maire (LR) de la deuxième ville de France depuis un quart de siècle, Jean-Claude Gaudin a ouvert lundi son dernier conseil municipal à Marseille, en abordant l'un des sujets les plus contestés de son bilan, l'état des écoles publiques.
Présidé pour la 198e et ultime fois par Jean-Claude Gaudin, 80 ans, en costume noir rehaussé d'une cravate violette, le conseil a débuté par ce thème majeur de la campagne des prochaines municipales lors desquelles le maire ne se représente pas.
Depuis plusieurs années, enseignants et parents d'élèves ou encore dernièrement la chambre régionale des comptes dénoncent l'état de délabrement des écoles, mais la mairie récuse ce constat, et a commandé son propre audit sur l'état des établissements.
Seule une synthèse en est toutefois présentée à ce dernier conseil municipal. "Il ne s'agit pas pour moi et ma majorité de retarder la publication de l'audit mais bien plutôt de l'avancer, en divulguant une synthèse de ce qui représente des centaines de milliers de données", a justifié M. Gaudin.
"Les écoles ne vont pas mieux", et ce ne sont pas ces pages de synthèse "qui vont dire le contraire", a répondu le chef de file de l'opposition PS, Benoît Payan.
Avant le conseil, une cinquantaine de militants du Collectif des écoles marseillaises s'étaient rassemblés pour un concert de casseroles, à l'extérieur, sous l'oeil de nombreux CRS.
"On est ici histoire que les élus se rappellent de nous (...) Nos enfants sont dans des conteneurs depuis 17 ans, ce n'est même pas une école, c'est indigne", a expliqué Sandrine Desmaris dont le fils est scolarisé à l'école Ruffi.
Jean-Claude Gaudin le 4 novembre 2019 à Marseille
AFP/Archives
Situé dans un quartier défavorisé au plein centre de Marseille, l'établissement dont les élèves font classe dans des préfabriqués depuis des années, a appris qu'il ne serait pas transféré dans la nouvelle école qui vient d'être construite, laquelle sera réservée aux enfants des nouveaux habitants du secteur voisin.
Plusieurs candidats à la succession de M. Gaudin étaient présents dans l'hémicycle, dont la présidente du département et de la métropole Martine Vassal, soutenue par LR et adoubée par le maire, arrivée avec plus d'une heure de retard, son concurrent de droite Bruno Gilles, (dissident LR), Stéphane Ravier (RN), et Samia Ghali (ex-PS) qui a fait une apparition.
Quelque 150 délibérations doivent être votées par le conseil. Le dossier sensible de l'habitat indigne, point noir du dernier mandat de Jean-Claude Gaudin sera aussi évoqué.
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