Invités à débattre du budget 2025 sur Parlement hebdo, le rapporteur LR de la commission des finances du Sénat, Jean-François Husson, et le député PS Arthur Delaporte, s’opposent sur le sujet. « Il faudra bien faire des efforts », défend le sénateur LR, quand le socialiste dénonce « un effort incommensurable ».
Carte et analyses, tous les résultats des municipales
Par Public Sénat
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En direct
23h00
LYON : « Une erreur a été commise », reconnaît Gérard Collomb
Le maire sortant (LREM) faisait grise mine à Lyon. Ses listes ont été devancées par les écologistes de Grégory Doucet, qui apparaît comme le grand gagnant de cette soirée. « Il y a incontestablement une poussée des Verts et en même temps il y a aussi le fruit de nos divisions », a réagi, amer, l’actuel maire de Lyon Gérard Collomb. « Si on ajoute les deux listes de l’ancienne majorité, on s’aperçoit qu’on serait partout en tête et qu’on serait en position de pouvoir l’emporter sur le second tour. Je pense donc qu’une erreur a été commise », a-t-il expliqué. Cette erreur, il faut la « réparer », selon lui. Un appel a été lancé en direction des électeurs pour se reporter sur ses listes. Si le second tour a lieu.
23h00
Agnès Buzyn : « Je tends la main à ceux qui partagent les mêmes objectifs »
La candidate LREm à Paris qui arrive en 3ème position semon notre estimation à 18,3 %, a tenu à remercier les Parisiens. « Plus de 2 Parisiens sur 3 ont exprimé un choix de changement». Agnès Buzyn anotamment fait un appel du pied à Cédric Villani, le candidat dissident. «Je tends la main à ceux qui partagent les mêms objectifs. Ce qui nous rassemble est plus important que ce qui nous divise»
22h50
LE HAVRE : Édouard Philippe (43,59%) mis en ballottage par le communiste Jean-Paul Lecoq (35,87 %)
Le Premier ministre est arrivé en tête de sa ville du Havre, avec 43,59 %, dans un contexte de très forte abstention (60,42 %). Son score est en apparence très important, mais nettement en dessous de ce qu’il avait réalisé en 2014. À l’époque, il avait été dès le premier tour avec 52,04 %. La gauche, prise dans son ensemble, est au coude-au-coude avec lui. Le communiste Jean-Paul Lecoq (liste divers gauche) se hisse en deuxième position avec 35,87 %. Il pourra probablement compter sur une partie des 8,28 % réalisés par l’écologiste Alexis Deck.
Le candidat du Rassemblement national Frédéric Groussard a recueilli 7,31 %. Deux listes classées divers, Guillaume Milert et Béatrice Canel-Depitre obtiennent respectivement 2,27 % et 1,95 %. Magali Cauchois (extrême gauche) a réalissé 0,68 % des voix.
Rachida Dati : « Les Parisiens ne doivent pas être privés du débat démocratique »
La candidate Les Républicains à Paris s’est exprimée tard dans la soirée, alors que les premières estimations la placent deuxième à 22,8 %, sept points derrière la maire sortante Anne Hidalgo, soutenue par le Parti socialiste, Génération.s et le PCF. Rachida Dati a tenu à remercier les présidents des bureaux de vote, les assesseurs et « tous ceux qui ont contribué au bon déroulement du scrutin ».
À propos du second tour, Rachida Dati demande au gouvernement d’indiquer « dans les plus brefs délais » sa décision ou non de le maintenir. « Quelle que soit cette décision, je la respecterais », indique-t-elle. « Mais une chose est certaine : les Parisiens ne doivent pas être privés du débat démocratique sur l’avenir de Paris sur les six prochaines années ». Rachida Dati affirme que les résultats du premier tour montrent qu’il existe « deux chemins pour Paris ». « Un chemin de la continuité et du déclin de Paris, qui est celui d’Anne Hidalgo, ou le nôtre : un projet qui renoue avec les considérations des Parisiens, avec leurs attentes concrètes », explique-t-elle, appelant « tous ceux qui veulent le changement » à la rejoindre.
22h40
Martine Aubry : « Je donne rendez-vous aux Lillois au second tour »
La maire de Lille en tête au premier tour, s’est « réjouie que les Lillois aient fait le choix de la justice sociale ». Martine Aubry « donne rendez-vous aux Lillois au second tour, selon la décision que prendra le gouvernement, en fonction du contexte sanitaire, après si j’ai bien compris le premier Ministre, avoir entendu les experts »
22h30
MONTPELLIER : quatre listes seraient en état de se maintenir pour le second tour
Montpellier comptait 14 listes, un record parmi les plus grandes villes. Quatre seraient en état de se maintenir pour le deuxième tour, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les chaînes parlementaires. La liste du maire sortant de Philipe Saurel (liste citoyenne, divers gauche et écologiste) serait en tête avec 18,2 %. Michaël Delafosse (PS-PCF) obtiendrait un score bien meilleur que prévu avec 17 %, proche du maire sortant. La liste sans étiquette de Mohed Altrad est troisième, avec 13,2 %. La liste d’Alenka Doulain (France insoumise) obtiendrait tout juste les 10 % nécessaire à un maintien pour le second tour.
L’humoriste Rémi Gaillard (liste divers) manquerait de peu sa qualification pour le second tour, avec 9,4 %. Les écologistes payent leurs divisions : Clothilde Ollier (liste divers écologistes et Génération.s) est à 8,1 %, Coralie Mantion (EELV) à 7,3 %. Le RN d’Olaf Rokvam ne dépasse pas 5 %, tout comme le député LREM Patrick Vignal.
Les cinq dernières listes obtiennent respectivement : 3,8 % pour Alex Larue (LR-UDI), 1,7 % pour Jean-Louis Roumegas (divers écologistes), 0,7 % pour Kamy Nazarian (UPR), 0,5 % pour Maurice Chaynes (Lutte ouvrière) et 0,1 % pour Sylvie Trousselier (extrême gauche).
22h15
GRENOBLE : Eric Piolle (EELV-LFI-PCF) largement en tête, Alain Carignon se maintient au second tour
Selon les estimations d'Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires, le maire sortant de Grenoble, Eric Piolle, soutenu en 2020 par EELV, LFI et le PCF, arriverait largement en tête, avec 46,2 % des voix. Le revenant Alain Carignon, ancien maire RPR de Grenoble entre 1983 et 1995, se classe en deuxième position avec 20,2 % des suffrages. Deux autres candidats pourraient se maintenir au second tour, où Eric Piolle part plus que jamais favori. Il s'agit d'Emilie Chalas, investie par La République en marche, qui a obtenu 14,1 %, et le candidat socialiste Olivier Noblecourt, qui a obtenu 12,7 % des voix.
Loin derrière, trois candidats ne pourront pas se maintenir au second tour. Bruno De Lescure (Divers gauche), obtiendrait 3,4 %. Mireille d'Ornano, ancienne députée européenne et membre du pari Les Patriotes, (fondé par Florian Philippot, qui n'a obtenu que 9,7 % des voix à Forbach, où il était candidat), recueille, elle, 2,2 %. Enfin, Catherine Brun, candidate de Lutte ouvrière, clôture la marche avec 1,2 % des suffrages.
22h00
MARSEILLE : la gauche vire en tête au premier tour, talonnée par la liste de Martine Vassal (LR)
L’incertitude était totale dans la cité phocéenne, qui ouvre la succession à Jean-Claude Gaudin (LR). Selon l’estimation Ipsos/Sopra Steria réalisée pour France Télévisions, Radio France, les chaînes parlementaires, ce sont les listes de gauche (PS-PCF-LFI) conduites par Michèle Rubirola qui sont arrivées en tête (23,9 %) au niveau global de cette ville, où l’on vote par secteurs. Les listes de Martine Vassal, la liste officielle de LR, les talonnent, avec leurs 21,8 %. Les listes conduites par le dissident LR Bruno Gilles, pourraient se maintenir de justesse dans plusieurs secteurs : elles réalisent 10,5 % au niveau global. Le Rassemblement national de Stéphane Ravier (élu maire du VIIe secteur en 2014) obtient finalement moins que ce qui était attendu, avec 18,9 % des suffrages exprimés.
Pas de surprise en revanche pour les trois autres camps. Les listes de Sébastien Barles (EELV) recueillent sur l’ensemble de la ville 9 %, suivie par celles de l’ex-socialiste Samia Ghali avec 7,6 %. Le président de l'Université d'Aix-Marseille Yvon Berland échoue à faciliter l’implantation de la République en marche dans la seconde ville de France. Ses listes ne recueilleraient que 7,2 %. Les autres listes recueillent 1,0 %.
21h55
Après la polémique sur le maintien des municipales, Gérard Larcher se défend et appelle à l’unité
Dans un communiqué, le président du Sénat Gérard Larcher (LR) veut clore une polémique « qui n’est pas digne de la gravité de la situation ». Depuis jeudi, il lui est reproché d’avoir fait pression sur Emmanuel Macron pour maintenir les élections municipales malgré la pandémie de coronavirus. « Le report des élections ne me semblait, jeudi après-midi, pas justifié, d’autant que le gouvernement s’appuyait sur l’avis du Conseil scientifique qui ne préconisait pas ce report, à condition que des règles strictes de sécurité soient respectées », explique Gérard Larcher.
« Si ce passage au stade 3 avait été décidé, ma position aurait été différente », affirme le deuxième personnage de l’État. « Samedi soir, la situation change […] Ce soir, nous devons être rassemblés et solidaires devant cette pandémie qu’il nous faut combattre de toutes nos forces. La France doit être unie, les Français déterminés à agir avec courage et responsabilité. La priorité absolue, avant toute autre considération, est la santé de nos concitoyens ».
21h49
Anne Hidalgo : « Vous avez fait le choix, dans des circonstances hors du commun de me faire confiance »
La maire sortante de Paris en tête avec 29,1 % selon les estimations Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, les chaînes parlementaires a salué la participation des Parisiens qui se sont déplacés dans les urnes à 43 %. «Un acte de civisme qui nous honore»
21h36
TOULOUSE : le maire sortant Jean-Luc Moudenc (LR) en tête avec 36,2 %, importante percée écologiste avec Antoine Maurice (28,2 %)
Dans la Ville rose, qui a basculé à droite en 2014, le maire sortant Jean-Luc Moudenc sort du premier tour en tête avec 36,2 %. Soutenu à la fois par LR et LREM, l’édile reste proche de ses 38,2 % obtenus en 201 : et reste le favori du scrutin. La surprise de ce premier tour reste marquée par la bonne performance d’Antoine Maurice (liste EELV-LFI), qui obtient 28,2 %, selon notre estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, les chaînes parlementaires. En 2014, les écologistes avaient réalisé un score quatre fois important. Nadia Pellefigue (PS-PCF) est la troisième candidate qualifiée avec 18,0 %.
Dans le détail, les dix autres listes se partagent moins de 20 % des voix : Pierre Cohen (Génération.s) obtient 5,7 %, Quentin Lamotte (RN) 4,1 %, Franck Biasotto (MoDem) 2,9 %, Pauline Salingue (NPA) 1,7 %, Quentin Charoy (Parti animaliste) 1,2 %, Francis Manaud (Debout la France) 1,1 %, Malena Adrada (Lutte ouvrière) 0,5 %, Julian Menendez (extrême gauche) 0,3 % et Peov Chankiry Duch (divers) 0,1 %.
21h20:
Aux Pavillons-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), la maire sortante Katia Coppi (LR) est réélue dès le premier tour, avec un score sans appel. Son prédécesseur élu en 2014, le sénateur Philippe Dallier, a salué la décision des électeurs.
21h15
PARIS : Anne Hidalgo (PS), avec 29,1 %, devance largement Rachida Dati (LR) à 22,8 % et Agnès Buzyn (LREM) à 18,3 %
Attendue aux alentours de 25 %, selon les derniers enquêtes d’opinion, la maire sortante Anne Hidalgo (liste PS-PCF) domine largement le premier tour. Selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France, les chaînes parlementaires, donnée au niveau global de la ville, elle recueillerait 29,1 % des voix (5,3 points de moins qu’en 2014).
La candidate LR, Rachida Dati, qui talonnait la maire sortante dans les derniers sondages, obtiendrait 22,8 %. La candidate de la République en marche, Agnès Buzyn, ne dépasse pas les 20 %. Après un mois de campagne, dans la foulée de l’abandon de Benjamin Griveaux, elle totalise 18,3 % des suffrages. L’écologiste David Belliard améliore légèrement le score global d’Europe Écologie-Les Verts dans la capitale, avec 10,9 %.
Toutes les autres listes sont sous le seuil des 10 % et ne sont donc pas aptes à participer au second tour : Danièle Simonet (France insoumise) recueille 4,6 %, Serge Federbusch (RN) 1,4 %, Lutte ouvrière 0,6 %, Parisiennes, Parisiens (conduites au départ par Gaspard Gantzer) 0,5 %. Les listes de Marcel Campion ne recueillent que 0,5 %. Les listes divers droite totalisent 3,9 % dans la globalité de la ville.
STRASBOURG : Alain Fontanel (LREM) à égalité avec le PS à la deuxième place, EELV en tête
À Strasbourg, c’est Jeanne Barseghian, candidate soutenue par EELV et le PCF, qui arriverait en tête avec 27,6 % des voix, selon les estimations d’Ipsos/Sopra S :ria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires. Dauphin naturel du maire sortant Roland Ries, Alain Fontanel, soutenu par LREM et le MoDem, arrive second avec 19,5 % des suffrages. Il est talloné par Catherine Trautmann, du Parti socialiste, donnée également à 19,5 %. Jean-Philippe Vetter, investi par Les Républicains et l’UDI, obtiendrait 18,3 % et se classerait quatrième.
Toujours selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires, le Rassemblement national arriverait à la cinquième place à Strasbourg, Hombeline du Parc recueillant 6,7 % des voix. Kevin Loquais, soutenu par la France insoumise et Génération.s, obtiendrait 3,0 % des voix. Suivent Chantal Cutajar (DIV, 2,2 %), Patrick Arbogast (DIV, 1,4 %), Clément Soubise (NPA, 1,0 %), Louise Fève (LO, 0,6 %) et Mathieu Le Tallec (EXG, 0,2 %).
21h05
LYON : EELV largement en tête avec 28,3 %, LREM troisième avec 14,8 %
Selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires, les listes soutenues par Gregory Doucet (EELV) arrivent largement en tête dans la capitale des Gaules, avec 28,3 % des voix. Les Républicains arriveraient en deuxième position, puisque les listes soutenues par Etienne Blanc recueilleraient 16,5 %. Attention néanmoins, puisque comme à Paris, le scrutin est particulier : les citoyens élisent des élus d’arrondissements, qui élisent ensuite les élus à la ville.
En revanche, grosse déception si les estimations venaient à se confirmer pour LREM. Les listes de Yann Cucherat, candidat investi par le parti présidentiel, ne recueilleraient que 14,8 % des voix, tandis que celles du dissident Georges Képénékian obtiendraient 12,5 %.
À gauche, c’est aussi une contre-performance qui s’annonce puisque les listes de la France insoumise recueilleraient 9,8 % et celles de l’union entre le PCF et le Parti socialiste cumuleraient 7,2 %. Le Rassemblement national également ne devrait pas avoir d’élu avec des listes qui cumulent 5,5 % des voix. Tout comme celles de Denis Broliquier, maire sortant du 2e arrondissement (4,2 %) et celles de Lutte ouvrière (0,8 %).
NANTES : La maire sortante Johanna Rolland (PS-PCF) en tête avec 32,6 %
Selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires, Johanna Rolland, la maire sortante et soutenue par le Parti socialiste et le PCF, arrive en tête du premier tour à Nantes, avec 32,6 % des voix. Les candidates LR et EELV, Laurence Garnier et Julie Laernoes, arrivent à égalité à la seconde place, recueillant 19 % des suffrages. En quatrième position, Valérie Oppelt, investie par LREM et le MoDem, pourra se maintenir au second tour grâce à ses 12,9 %.
En revanche, la campagne devrait s’arrêter ce soir pour Margot Medkour, soutenue par la France insoumise, qui a obtenu 9 % des suffrages. Investie par le Rassemblement national, Eléonore Revel obtient elle 5 % des voix et ne pourra donc pas non plus se maintenir au second tour. Suivent Riwan Chami du Nouveau parti anticapitaliste (1,0 %), Hugo Sonnier de l’UPR (0,8) et Nicolas Bazille, de Lutte ouvrière, avec 0,8 %.
20h55
Édouard Philippe annonce la consultation des experts et des partis pour la tenue du second tour
Le Premier ministre a souligné que le premier tour « s'est parfaitement déroulé ». Mais « le taux d'abstention élevé que nous enregistrons témoigne cependant de l'inquiétude grandissante de nos concitoyens face à l'épidémie qui nous frappe », a-t-il ajouté.
Il a ainsi indiqué que « c'est en prenant en compte l'avis des autorités sanitaires que nous nous organiserons pour le second tour ». Il réunira « à nouveau en début de semaine le conseil scientifique », puis consulterait "les représentants des forces politiques ».
« C'est dans une transparence totale en prenant en compte les recommandations sanitaires et je l'espère, dans un esprit de consensus républicain, que nous prendrons les mesures nécessaires », a-t-il conclu.
Bordeaux : Pierre Hurmic (EELV) et Nicolas Florian a égalité, Philippe Poutou (NPA-LFI) se maintient au second tour
Coup de tonnerre dans le fief d’Alain Juppé. Pour la première fois depuis des années, un second tour devrait avoir lieu à Bordeaux, puisque Pierre Hurmic, soutenu par EELV, le Parti socialiste, et le PCF, obtient 35,0 %, selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires. Nicolas Florian, investi par Les Républicains, est a égalité à la première place avec également 35,0 %.
Deux autres candidats pourront se maintenir au second tour, dont Thomas Cazenave, soutenu par La République en Marche, qui obtient 12,5 %. D’un cheveu, l’ancien candidat à l’élection présidentielle du NPA, soutenu en 2020 par la France Insoumise, Philippe Poutou, obtient 10,9 % et devrait lui aussi se maintenir.
En revanche, Bruno Paluteau, du Rassemblement national, ne recueille que 3,7 % des voix et ne se maintiendra pas au second tour, tout comme Pascal Jarty (DIV, 1,1 %), Yves Simones (DIV, 0,7 %), Fanny Quandalle (Lutte ouvrière, 0,7 %) et Gilles Garçon de l’UPR (0,4 %)
20h39
Marine Le Pen : « L’heure est à la guerre sanitaire »
Sur l’organisation du scrutin du premier tour, Marine Le Pen affirme qu’un jour « un bilan devra être tiré ». « Mais l’heure n’est pas à la politique. L’heure est à la guerre sanitaire et nous sommes clairement engagés dans une course contre la montre », a lancé la députée du Pas-de-Calais.
Marine Le Pen reconnaît que le second tour des élections municipales ne pourra avoir lieu. « Il faut donc considérer comme acquises les élections qui ont vu les candidats être élus au premier tour, et reporter les autres qui devront se tenir dans quelques mois ».
L’ancienne candidate aux élections présidentielles demande que les frontières soient fermées avec les pays les plus touchés. Marine Le Pen demande également à ce que les liaisons aéroportuaires soient closes, sauf pour l’Outre-mer, et dans le cadre de rapatriement de Français basés à l’étranger, mais aussi au confinement général du pays. Mesure appliquée en Italie ou en Espagne.
« Il est des circonstances où les querelles politiques doivent céder la place à l’intérêt du pays, nous y sommes », a conclu Marine Le Pen.
20h35 « Le niveau de participation n’a rien d’inédit », relativise Christophe Castaner
Le niveau de la participation atteindrait 45,5 %, selon notre estimation. « Il est clair qu’il sera nettement en baisse par rapport aux précédents scrutins municipaux », a prévu Christophe Castaner (voire notre article). Depuis l’hôtel Beauvau, le ministre de l’Intérieur, a cherché à relativiser ce chiffre, qui est pourtant historiquement bas dans la Ve République pour une élection municipale. « Le niveau de participation, tel qu’il ressort des premières estimations, n’a rien d’inédit pour des élections dans notre pays. À titre de comparaison, par exemple, même si j’ai bien conscience de la spécificité du scrutin municipal […] je voudrais rappeler le taux de participation du premier tour des élections législatives en 2017 qui était de 48,71 %. »
20h26 Jean-Luc Mélenchon : « Je demande que l’Assemblée nationale puisse continuer son travail »
« Même si des mesures de confinement sont décidées, tout le monde ne sera pas confiné. C’est la raison pour laquelle sur les lieux de travail, il faut qu’on puisse se rassembler pour définir les meilleurs moyens de travailler », explique le député des Bouches-du-Rhône. Si Jean-Luc Mélenchon a salué les assesseurs et ceux qui ont contribué à la bonne tenue du premier tour des élections municipales ce dimanche, il ne s’est pas exprimé sur les résultats de son mouvement, la France insoumise.
S’il appelle à ce que la décision concernant la tenue du second tour soit prise suffisamment tôt, Jean-Luc Mélenchon juge que « la démocratie ne doit pas être mise au placard ». « Je demande que l’Assemblée nationale puisse continuer son travail. Il ne peut pas être question de mettre la démocratie entre parenthèses. Nous ne votons pas les pleins pouvoirs au gouvernement, nous les votons au peuple », a lancé le président du groupe LFI à l’Assemblée nationale.
20h00
Yannick Jadot demande le report du second tour
Le chef de file d'EELV Yannick Jadot a demandé dimanche soir le report du second tour des élections municipales, après un premier tour marqué par une forte abstention et alors que le nombre de victimes du coronavirus s'accroit en France.
« J'appelle solennellement le président de la République à faire prévaloir en toutes circonstances la santé des Français et ce, dorénavant, dans la plus complète transparence. Je lui demande de réunir dès demain matin les représentants des forces politiques pour tirer toutes les leçons de ce premier tour. Et je lui demande d'organiser avec ces forces politiques le report du second tour », a-t-il déclaré
RENNES : la maire sortante Nathalie Appéré en tête (32,3 %), percée de l’écologiste Matthieu Theurier (25,5 %)
À Rennes, le second tour va se jouer à gauche. La maire sortante, Nathalie Appéré, la tête d’une liste PS-PCF, est en bonne posture, avec 32,3 %, un niveau inférieur mais proche de son niveau de 2014. L’écologiste Matthieu Theurier (liste Europe Écologie-Les Verts - Union démocratique bretonne) arrive en second position avec 25,5 %, soit dix points de mieux qu’en 2014. Il confirme la forte poussée écologiste observée aux européennes. Ces deux listes avaient fusionné aux dernières municipales.
Deux autres listes se qualifient pour le second tour. La candidate soutenue par LREM et l’UDI Carole Gandon obtient 14,5 % selon notre estimation. Charles Compagnon, candidat divers droite soutenu par LR obtient 12,1 %.
Cinq autres listes se partagent moins de 16 % des voix : Enora Le Pape (LFI) avec 7,7 %, Emeric Salmon (RN) avec 4,1 %, Franck Darcel (régionaliste) avec 2,0 %, Valérie Hamon (Lutte ouvrière) avec 1,3 % et Pierre Priet (extrême gauche) avec 0,5 %.
HENIN-BEAUMONT : Steeve Briois, a été réélu dès le premier tour dimanche, a annoncé à l'AFP le député RN du Pas-de-Calais Bruno Bilde.
Le maire sortant, élu dès le premier tour en 2014 avec 50,25 %, totalisait 73 % des voix à la moitié du dépouillement, a précisé M. Bilde.
TOURCOING : Gérald Darmanin élu au 1er tour (mairie à l'AFP)
LILLE : Martine Aubry en tête avec 28,8 %, Marc-Phillippe Daubresse recueille 8,6 %
Dans la capitale des Flandres, Martine Aubry, en lice pour un quatrième mandat, arrive en tête du scrutin avec 28,8 % des voix, selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires. Stéphane Baly (EELV) suit de peu avec 24,3 %, tandis que la candidate soutenue par LREM, Violette Spillebout, qui était l’ancienne directrice de cabinet de Martine Aubry, arrive troisième avec 17,2 %.
La France Insoumise, défendue par Julien Poix, ne pourra pas se maintenir selon ces estimations, ne recueillant que 9 % des suffrages. Les Républicains, représentés par le sénateur du Nord Marc-Phillippe Daubresse, ne recueillent que 8,6 %. Le candidat du Rassemblement national, Eric Cattelin-Denu, ne pourra également pas se maintenir, obtenant 7,4 %. Suivent Antoine Stathaoulias du Parti animaliste (2,0 %), Alexandre Chantry du NPA (1,0 %), Béryl Benyoucef (EXG, 0,9 %) et Nicole Baudrin de Lutte ouvrière (0,8 %)
ROUEN : Nicolas Mayer-Rossignol (PS), en tête avec 29,9 % des voix
Selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires, c’est Nicolas Mayer-Rossignol, du Parti socialiste, qui arrive en tête à Rouen avec 29,9 % des voix. Il est suivi par le Jean-Michel Bérégovoy, soutenu par EELV et le PCF, qui obtient 23,9 %. Jean-Louis Louvel (LREM-LR-MoDem) obtient 16,4 %, suivi par Jean-François Bures (DVD) à 10,0 %.
Guillaume Pennelle, du Rassemblement national, arrive à la cinquième place avec 7,3 %, et ne pourra donc se maintenir au second tour, tout comme Marine Caron (DIV CEN), qui obtient 5,4 %, Lionel Descamps, soutenu par la France insoumise (3,2 %), Pierre Alexandre Guesdon (Parti animaliste, 2,2 %), Marc Fouilloux, du NPA, avec 1,1 % et Frédéric Podguszer, de Lutte ouvrière, avec 0,6 %.
PERPIGNAN : Louis Aliot (RN), arrive en tête avec 35,2 % des voix
Louis Aliot, candidat soutenu par le Rassemblement national, arrive en tête à Perpignan avec 35,2 % des voix, selon les estimations d’Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les Chaînes Parlementaires. Le maire sortant, Jean-Marc Pujol, arrive à la seconde position avec 18,7 %. Agnès Langevine, qui est soutenue par EELV et le Parti socialiste, peut se maintenir au second tour, ayant obtenu 14,6 % des suffrages, tout comme Romain Grau, candidat LREM qui arrive à la quatrième position avec 12,9 % des voix.
En revanche, Caroline Forges, soutenue par le PCF, LFI et le NPA, ne pourra pas se maintenir, n’ayant obtenu que 7,2 %. Clotilde Ripoull (DIV) obtient 5,9 %, Oliver Amel (DVD) 3,3 % et Alexandre Bolo (DVD), 1,3 %. Pascale Advenard, de Lutte ouvrière, arrive en dernière position avec 0,9 % des voix.
BESANÇON : Anne Vignot (EELV) en tête, trois listes se qualifient pour le second tour
À Besançon, ville actuellement dirigée par un socialiste, la liste de gauche conduite par l’écologiste Anne Vignot arrive en tête de ce premier tour, avec 31,1 % des suffrages exprimés, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les chaînes parlementaires. La liste de Ludovic Fagaut (LR), avec 24,1 %, est en bien meilleure posture que ne l’annonçait un sondage réalisé en janvier.
Vient ensuite la liste du député du Doubs Éric Alauzet (ex-EELV passé chez LREM pendant la campagne de 2017), avec 18,5 % des voix. Puis, dans l’ordre, les listes de Claire Arnoux avec 8,5 % (France insoumise), Jacques Ricciardetti avec 7,5 % (RN), Alexandra Cordier avec 4,5 % (Divers centre), Karim Bouhassoun avec 2,6 % (divers gauche), Jean-Philippe Allenbach avec 2,0 % (régionaliste), et Nicole Friess avec 1,2 % (Lutte ouvrière).
FRÉJUS : le maire sortant David Rachline (RN) réélu avec 51,5 % des voix
Dans le Var, le Rassemblement national confirme son implantation à Fréjus. David Rachline, le maire sortant est réélu dès le premier tour avec 51,5 % des voix, selon une estimation Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les chaînes parlementaires. En 2014, il avait été élu avec 45,6 % au second tour, dans une triangulaire.
Les candidats Emmanuel Bonnemain (divers droite) et Laurence Fradj (LR-LREM-EELV) arrivent loin derrière, avec respectivement 17,8 % et 13,0 % des voix. Richard Sert (divers droite) recueille 7,5 %, comme Julien Poussin (LFI-PS-PCF). Michel Nore (divers droite) ferme la marche avec 2,7 %.
19h46
Le président de LR Christian Jacob testé positif au coronavirus
17h25
L'abstention au 1er tour des élections municipales dimanche atteindrait 54,5 %, en hausse de 18 points par rapport à 2014, selon une estimation de l'institut Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions, Radio France et les chaînes parlementaires.
Les détails dans les grandes villes dont les bureaux de vote ont fermé à 18 heures confirment ces chiffres d'abstention très élevés (estimations Ipsos Sopra Steria) :
Limoges : 63,3 %
Ajaccio : 63,1 %
Rouen : 62 %
Fréjus : 61,9 %
Besançon : 61 %
Perpignan : 59,7 %
La peur du coronavirus comme première raison de l’abstention