La plainte pour viol contre le député RN Gilbert Collard classée sans suite
La plainte pour viol déposée contre le député Rassemblement National (ex-FN) Gilbert Collard a été classée sans suite fin octobre...

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La plainte pour viol déposée contre le député Rassemblement National (ex-FN) Gilbert Collard a été classée sans suite fin octobre, les enquêteurs de la police judiciaire de Marseille n'ayant "pas établi" les faits allégués, a-t-on appris mardi auprès du procureur.

"Le classement sans suite a été prononcé pour absence d'infraction, pas pour éléments insuffisants, ce qui est rare", a déclaré à l'AFP Me Collard, confirmant lui aussi cette information révélée par Le Parisien-Aujourd'hui en France. L'enquête avait été ouverte après la plainte d'une femme le 12 juin à Fréjus, dans le Var, affirmant avoir été violée par Me Collard à son cabinet d'avocats à Marseille en 2006 et 2007.

"Je pense que cette personne a été manipulée, mais je veux savoir d'où est venu ce sale coup", a insisté Me Collard, 70 ans, auprès de l'AFP. "Quand on pense que 18 enquêteurs de la brigade criminelle, la fine fleur de la police judiciaire de Marseille, ont été mobilisés sur cette histoire pendant trois mois...", a ajouté le député du Gard.

Dès le 15 juin, après la révélation de la plainte le visant par BFMTV, Me Collard avait promis de "faire payer" pour la "salissure" subie, affirmant privilégier "l'hypothèse (d'une) pathologie exploitée" et évoquant certaines clientes "perturbées".

"Je n'ai jamais violé personne de ma vie. (...) Je ne suis au courant de rien. J'apprends cela par BFMTV", avait réagi auprès de l'AFP Me Collard, habitué des prétoires et connu pour sa verve et ses coups d'éclat médiatiques. "Je n'ai jamais eu un geste déplacé à l'égard de quiconque", avait-t-il alors ajouté.

"De toutes façons, je n'étais pas à mon cabinet le jour des faits allégués", a insisté mardi l'avocat.

Gilbert Collard est depuis 40 ans à la tête d'un cabinet d'avocats basé à Marseille, qui compte actuellement six avocats.

L'avocat avait lui-même défendu deux femmes qui avaient accusé Georges Tron, ex-secrétaire d'Etat à la Fonction publique et maire en exercice de Draveil (Essonne), de viols et agressions sexuelles. Celui-ci a été acquitté par la cour d'assises de Seine-Saint-Denis le 15 novembre. Le parquet ayant fait appel, cette affaire sera rejugée.

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