Lang à Mélenchon: « la République a besoin d’une claire décision de ta part »
L'ancien ministre socialiste Jack Lang a assuré à Jean-Luc Mélenchon que "la République a besoin d'une claire décision de(sa)...

Lang à Mélenchon: « la République a besoin d’une claire décision de ta part »

L'ancien ministre socialiste Jack Lang a assuré à Jean-Luc Mélenchon que "la République a besoin d'une claire décision de(sa)...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ancien ministre socialiste Jack Lang a assuré à Jean-Luc Mélenchon que "la République a besoin d'une claire décision de(sa) part", et que la gauche espérait qu'il fasse le choix de voter Emmanuel Macron contre Marine Le Pen le 7 mai, dans une lettre rendue publique mercredi.

"Ta parole est forte. Tu es un homme de courage, de responsabilité et de vérité. La République a besoin d'une claire décision de ta part, qui se place à la hauteur du succès que tu as remporté. Nous sommes nombreux, à gauche, à espérer ce choix", écrit M. Lang au candidat de La France insoumise, qui a réuni dimanche 19,6% des voix au premier tour de l'élection présidentielle.

Assurant avoir "bien compris" ses "réticences" à voter pour le candidat d'En Marche!, que M. Mélenchon qualifie de "candidat de l'extrême-marché", M. Lang estime qu'"aujourd'hui une étape est franchie: Emmanuel Macron, homme de talent et de conviction, est le seul rempart face aux risques d'élection de Marine Le Pen".

Il complimente le candidat LFI sur sa campagne, le décrivant comme "l'orateur magnifique qui a su porter haut les valeurs de notre démocratie" et rappelle que lui-même est favorable à "une transformation de notre Constitution".

"Tu as su expliquer les exigences d'une politique de l'éducation, conformément à celle que nous avions pu conduire de concert au ministère de l'Education nationale de 2000 à 2002", lorsque M. Mélenchon était ministre délégué à l'Enseignement professionnel, insiste l'ex-ministre socialiste dans son courrier.

Mais, poursuit M. Lang, par rapport à 2002, "les idées de l'extrême droite se sont hélas banalisées" et il est, selon lui, "impossible aujourd'hui de dire, comme Jacques Duclos à la présidentielle de 1969 (...): +entre Pompidou et Poher, c'est blanc bonnet et bonnet blanc!+".

Jean-Luc Mélenchon a refusé dimanche, au soir de son élimination, de donner une consigne de vote pour le second tour. Et l'équipe de La France insoumise a confirmé mercredi qu'il ne dirait pas malgré les critiques quel serait son vote personnel le 7 mai, rejetant toute "leçon de morale" en se présentant comme "la seule force politique" qui a "fait reculer le Front national".

Partager cet article

Dans la même thématique

Lang à Mélenchon: « la République a besoin d’une claire décision de ta part »
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Lang à Mélenchon: « la République a besoin d’une claire décision de ta part »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le