Le Foll se défend d’être un « problème » pour le Parti socialiste
Le député PS Stéphane Le Foll s'est défendu mardi d'être un "problème" pour son parti et son Premier secrétaire Olivier Faure,...

Le Foll se défend d’être un « problème » pour le Parti socialiste

Le député PS Stéphane Le Foll s'est défendu mardi d'être un "problème" pour son parti et son Premier secrétaire Olivier Faure,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député PS Stéphane Le Foll s'est défendu mardi d'être un "problème" pour son parti et son Premier secrétaire Olivier Faure, estimant qu'il défendait "sa ligne" en ayant "toujours respecté les règles".

"C'est le Parti socialiste qui a du mal à exister, mais est-ce que le fait que j’existe est un problème pour le Parti socialiste ? Je ne le crois pas", a défendu le parlementaire socialiste de la Sarthe sur LCP, au dernier jour de son mandat, avant d'assumer la fonction de maire du Mans.

"J'ai à défendre une ligne politique", a poursuivi l'ancien ministre. "Je ne pose pas ces questions avec un rapport avec Olivier Faure. Le Congrès (du PS, au cours duquel les deux hommes étaient en concurrence pour prendre la tête du parti, ndlr) est fini, par contre la politique continue", a-t-il ajouté.

L'ancien porte-parole du gouvernement s'est également défendu d'escompter une défaite du PS aux prochaines européennes en 2019 pour rafler la mise: "La mise ? Quelle sera-t-elle s'il y a des défaites ?"

"Je suis un homme politique qui pense des choses, qui les dit. Qui fait de la politique en ayant toujours respecté les règles", a-t-il martelé, annonçant qu'il espérait publier d'ici une dizaine de jours une "analyse" du "macronisme" et du "besoin de social-démocratie".

Interrogé lundi sur Europe 1, le Premier secrétaire du parti Olivier Faure avait déploré certaines attitudes au PS : "Je vois des gens qui bossent et des gens qui ronchonnent, et je préfère les gens qui bossent aux gens qui ronchonnent", a-t-il critiqué.

Refusant de nommer des individus, Olivier Faure avait jugé qu'"il y a des gens qui aujourd'hui ne sont pas encore complètement remis du Congrès" du parti.

"Quand on fait 6% à l'élection présidentielle, que les Français ont cherché à dire +on ne ne veut plus de vous+, si maintenant chacun considère que ce message-là ne mérite pas d'être entendu et qu'on est simplement dans la répétition de ce que nous avons toujours dit, alors la prochaine fois nous ne ferons pas 6%, nous ferons moins", a-t-il alerté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Le Foll se défend d’être un « problème » pour le Parti socialiste
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Le Foll se défend d’être un « problème » pour le Parti socialiste
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le