Les responsables LR, réunis en bureau politique lundi, veulent "faire bloc" jusqu'à dimanche pour sauver le plus de sièges possibles à l'Assemblée, tablant sur un maximum de 110 députés et renvoyant à "après les législatives" leur débat sur la ligne à tenir face au nouveau pouvoir.
"Il faut éviter d'avoir une Assemblée monolithique", "nous sommes sur un chemin de crête avec deux versants nord", a affirmé François Baroin, chef de file LR pour les législatives, au cours de ce BP qui a rassemblé au plus une cinquantaine de participants, ont rapporté plusieurs d'entre eux à l'AFP.
M. Baroin devait aller lundi après-midi soutenir Constance Le Grip, en ballottage défavorable dans les Hauts-de-Seine.
Parmi les présents figuraient, outre M. Baroin, Bernard Accoyer, secrétaire général du parti, Christian Jacob, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand, Jean-François Copé, Luc Chatel, Renaud Muselier, Jean-Pierre Raffarin, Jean Leonetti, Florence Portelli, Nadine Morano ou Rachida Dati.
Parmi les absents figuraient notamment le vice-président de LR Laurent Wauquiez, qui a déjà dit qu'il ne s'exprimerait qu'après les législatives, Thierry Solère, en ballottage favorable dans les Hauts-de-Seine ou Nathalie Kosciusko-Morizet, en ballottage défavorable à Paris.
Le BP estime que le nombre de députés de droite sera compris dans une fourchette de "70 à 110 députés" (y compris les UDI).
François Baroin, chef de file LR pour les législatives, donne une conférence de presse au siège de LR à Paris, le 11 juin 2016
AFP
"C'est un séisme politique, une situation inédite sous la Ve République", a affirmé M. Accoyer. "La seule priorité jusqu'à dimanche est de soutenir nos candidats", a-t-il ajouté.
Selon lui, "la question fondamentale sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Emmanuel Macron et de la confiance à accorder ou non au Premier ministre sera tranchée après les législatives".
Mais M. Raffarin, qui se range parmi "les constructifs" prêts à travailler avec le président Macron et a décidé de voter la confiance à Edouard Philippe, a tenté de soulever cette question. Une discussion animée s'en est suivie, avec une majorité de participants hostiles au vote de confiance.
"On n'est pas dans la séquence d'après", a fait remarquer M. Leonetti. "Je suis prêt à avoir ce clash maintenant", a dit M. Raffarin, en se levant mais sans quitter la salle, les participants s'étant mis d'accord pour "tout faire pour obtenir le deuxième groupe à l'Assemblée nationale".
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