Macron dénonce les « discours haineux » qui viennent « alimenter » des « militants radicaux »

Macron dénonce les « discours haineux » qui viennent « alimenter » des « militants radicaux »

Emmanuel Macron a dénoncé vendredi en Conseil des ministres les "discours haineux" de "gens d'extrême gauche" présents dans les...
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Emmanuel Macron a dénoncé vendredi en Conseil des ministres les "discours haineux" de "gens d'extrême gauche" présents dans les manifestations contre la réforme du travail, qui viennent "alimenter" des "militants radicaux" comme ceux ayant incendié des locaux d'une caserne de gendarmerie à Grenoble.

L'exécutif est "extrêmement attentif à la mobilisation syndicale parce qu'elle est légitime". Mais "dans ces mobilisations, il y a aussi aujourd'hui des expressions de gens d'extrême gauche qui portent de la violence là ou elle n'est pas nécessaire", a déclaré le porte parole du gouvernement Christophe Castaner lors du compte-rendu du Conseil.

Lors du Conseil, Emmanuel Macron a "dénoncé ceux qui aujourd'hui sont alimentés par des discours haineux, des discours de radicalité qui font qu'on trouve banal de mettre le feu à des locaux gérés par nos forces de sécurité, qu'on trouve banal que dans un incendie de la gravité de celui que nous avons connu à Grenoble, il y ait la perte d'indices et d'éléments du dossier qui concerne la recherche d'une jeune fille, la petite Maëlys", a rapporté le porte-parole du gouvernement.

Selon des sources concordantes, un très petit nombre de scellés de cette enquête, confiée à la Section de recherches de Grenoble, ont disparu dans l'incendie.

"Ces scellés étaient tout à fait secondaires et ne présentaient pas d'intérêt majeur. Dans ce genre d'enquête, on saisit à peu près tout", a expliqué à l'AFP le parquet de Grenoble. "Les éléments du dossier Maëlys ne sont pas là, heureusement d'ailleurs, notamment le véhicule du mis en cause (...) Tous les scellés importants sont envoyés dans des labos."

De source proche de l'enquête, on assure également que "rien d'essentiel n'a été perdu", ni dans l'affaire Maëlys ni dans d'autres affaires. "Aucune affaire criminelle d'importance n'est concernée par les destructions", a abondé le parquet.

Un violent incendie revendiqué par la mouvance d'extrême gauche a ravagé dans la nuit de mercredi à jeudi des locaux techniques de la caserne de gendarmerie de Grenoble, détruisant du matériel d'investigation, de nombreuses pièces à conviction et plusieurs dizaines de véhicules.

Maëlys, 9 ans, a disparu dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 août à Pont-de-Beauvoisin (Isère) où elle assistait à un mariage avec ses parents.

"Il faut avoir en tête que la radicalité portée par certains dans le discours politique peut aboutir à faire le lit de femmes et d'hommes, de militants radicaux, on les a vus encore cette semaine, qui ne veulent rien +pour+ mais veulent +contre+, et veulent détruire", a insisté M. Castaner.

"Le président de la République a souhaité être extrêmement ferme et a demandé au ministre de l'Intérieur et au Premier ministre de veiller aussi à renforcer la sécurité de nos concitoyens chaque fois qu'elle est menacée par des actes d'individus dont je vous dis qu'ils sont dangereux", a conclu le secrétaire d'Etat.

jri-bpa-pta-sla/ppy/cb

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