Macron sur France 2: Jacob (LR) raille une émission « obséquieuse, dégoulinante »

Macron sur France 2: Jacob (LR) raille une émission « obséquieuse, dégoulinante »

Le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, a jugé mardi "obséquieuse" et "dégoulinante" l'interview d...
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Le chef de file des députés Les Républicains, Christian Jacob, a jugé mardi "obséquieuse" et "dégoulinante" l'interview d'Emmanuel Macron sur France 2 dimanche, dénonçant aussi comme "ridicule" la "mise en scène" sur son séjour à Chambord.

Lors d'un point de presse, dans la foulée d'une réunion de groupe où le président de LR Laurent Wauquiez a appelé les députés à "s'opposer ensemble à Emmanuel Macron", M. Jacob a dénoncé "cette orchestration par le service public d'une émission qui était obséquieuse, dégoulinante".

Rappelant que "15 jours avant le président de la République disait que l'audiovisuel public était la honte de la France, c'est en tout cas ce qui nous a été rapporté (la formule a été démentie par l'Elysée, ndlr)", il a estimé que "là, on a envoyé les cireurs de chaussures se précipiter et le moins qu'on puisse dire, c'est que les chaussures ont été astiquées", jugeant tout cela "assez invraisemblable".

Le chef de file des élus LR a aussi jugé "ridicule" la "mise en scène sur Chambord", où le chef de l'Etat a célébré au cours du week-end un "Noël avant l'heure" en famille.

"Tout cela est assez médiocre, de chercher à chaque fois ce besoin de se mettre en scène, ce besoin de faire peuple en allant à Chambord, ça on nous l'avait jamais fait!", a-t-il lancé.

Invité à dresser un bilan des premiers mois de travail parlementaire, il a jugé qu'il était "inquiétant". Le rôle du Parlement "se trouve quand même très affaibli" avec "un groupe En marche qui écrit dans ses statuts qu'il est interdit pour un député sous peine de sanctions de pouvoir co-signer un amendement ou soutenir une proposition de loi qui viendrait d'un autre groupe parlementaire, avec des députés qui sont sous la pression constante de l’exécutif".

"Donc le Parlement est en train de perdre beaucoup en autonomie", a-t-il jugé, disant attendre "de manière assez inquiète ce qu'il pourrait y avoir dans une réforme de la Constitution si elle arrivait".

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