Mélenchon dénonce le « culte de la personnalité » autour de Macron
Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi l'ambiance "d'autocélébration" et de "culte de la personnalité" autour d'Emmanuel Macron...

Mélenchon dénonce le « culte de la personnalité » autour de Macron

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi l'ambiance "d'autocélébration" et de "culte de la personnalité" autour d'Emmanuel Macron...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé mardi l'ambiance "d'autocélébration" et de "culte de la personnalité" autour d'Emmanuel Macron depuis son élection, qu'il a jugée "malsaine" et qui a contribué, selon lui, à "l'absence totale de débat national" avant les législatives.

"Son intérêt est que les choses se passent de la manière la plus suave possible, dans une ambiance d'autocélébration qui a frappé tout le monde et que je juge malsaine, parce que ce n'est pas bon, un tel culte de la personnalité", a déclaré le chef de La France insoumise sur RTL.

Il a regretté ne pas avoir "pu installer à temps dans le débat", avant les législatives, "les grandes questions qui vont arriver", de la réforme du Code du travail et de "la transposition de l'état d'urgence dans le droit commun".

"Ce n'est pas possible d'avoir des élections sans débat. C'est un peu ce qui s'est passé", a ajouté M. Mélenchon, opposé au second tour à une candidate REM dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, à Marseille.

"Depuis l'élection présidentielle, on a eu droit à toutes les variantes, +Macron à la plage+, +Macron au ski+, +Macron ceci+ etc. et aucun débat", a-t-il affirmé.

Répétant sa volonté d'incarner une "opposition humaniste" à l'Assemblée nationale, il a aussi dit ne pas craindre les futurs députés REM.

"Moi, ils me font pas peur les 400 de Macron, c'est le contraire, je me pourlèche", a-t-il dit.

"Je connais la vie parlementaire. 400 bizuths qui arrivent, dont la plupart d'entre eux sont des CSP+, qui sont habitués à la vie triomphante et glorieuse", ils "n'ont aucune espèce d'idée du monacat qu'est la vie de député", a ajouté le député européen, qui a également siégé au Sénat de 1986 à 2000 puis de 2004 à 2010.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Mélenchon dénonce le « culte de la personnalité » autour de Macron
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le