ND-des-Landes: évacuation quelle que soit la décision sur l’aéroport, selon Castaner
Le délégué général de La République en marche Christophe Castaner a souligné dimanche que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame...

ND-des-Landes: évacuation quelle que soit la décision sur l’aéroport, selon Castaner

Le délégué général de La République en marche Christophe Castaner a souligné dimanche que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le délégué général de La République en marche Christophe Castaner a souligné dimanche que l'évacuation de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes se ferait par la "force" si nécessaire, indépendamment du choix de construire ou non un aéroport sur ce site.

"Il faut distinguer les deux choses, la question de l'aéroport et, de l'autre côté, une question de sécurité et de sécurité sanitaire en particulier, d'occupation irrégulière d'un certain nombre de sites", a dit M. Castaner lors de l'émission Dimanche en politique de France 3.

"Ceux qui occupent actuellement le site ont montré que leur capacité de négociation était réduite et généralement ils ont fait des coups de force", a ajouté M. Castaner, mais "évidemment, le moment venu, on leur demandera de restituer les lieux qu'ils occupent". "L'Etat de droit implique dans son exécution des conditions de force mais une force juste, une force raisonnée, avec évidemment l'ambition de ne blesser personne", a-t-il conclu.

"Nous voulons une issue pacifique; nous tendrons la main (aux zadistes)", a souligné de son côté la secrétaire d'Etat Brune Poirson sur BFMTV.

"S'ils ne prennent pas cette main tendue, le bras de l'Etat sera extrêmement ferme", a assuré la secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique et solidaire. "C'est une zone de non-droit. A certains endroits cela s'apparente à un camp retranché", a-t-elle souligné.

Quant au choix du site de l'aéroport nantais, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement a souligné sur France 3 que le rapport remis mercredi au Premier ministre avait présenté deux hypothèses.

"Depuis 30 ans on a décidé que c'était Notre-Dame-des-Landes ou rien, je pense qu'aujourd'hui on a une autre option, qui nécessite de prendre quelques semaines, mais pas beaucoup, d'ici fin janvier, pour décider laquelle des deux solution est la meilleure".

Interrogé sur le référendum organisé en 2016 en Loire-Atlantique, qui a appuyé à 55% la construction d'un nouvel aéroport, M. Castaner a estimé que "peut-être que si on avait posé la question dans le référendum sur le fait qu'il y avait deux solutions qui étaient proposées, et pas seulement une seule solution, le choix aurait été plus juste".

"Si vous avez des éléments nouveaux, il ne faut pas être buté, ça vaut pour les politiques, ça vaut aussi pour un référendum", a-t-il souligné.

En revanche le patron des députés LREM Richard Ferrand, interrogé dans Le Grand jury RTL/Le Figaro/LCI a souligné que "le Conseil régional de Bretagne (...) s'est encore réuni la semaine dernière et a réaffirmé que Notre-Dame-des-Landes paraissait être la meilleure solution".

"Je n'ai pas d'inquiétude particulière" sur la décision qui sera prise par le gouvernement, a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

ND-des-Landes: évacuation quelle que soit la décision sur l’aéroport, selon Castaner
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le

Photo horizontale Hollande
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : « Je vois des victimes qui sortent du Bataclan, le regard hagard… », se remémore François Hollande

ENTRETIEN – Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, l'ancien président de la République revient auprès de Public Sénat sur le déroulé des attaques terroristes de Seine-Saint-Denis et de Paris. Il détaille la gestion de la crise et les décisions prises cette nuit-là, mais analyse aussi l'évolution du pays face à cette épreuve.

Le