Passeports : Alexandre Benalla placé en garde à vue

Passeports : Alexandre Benalla placé en garde à vue

L’ancien chargé de mission de l’Élysée a été placé en garde à vue ce jeudi après-midi. En fin d’année 2018, le parquet de Paris avait ouvert une enquête à la suite des informations concernant les passeports diplomatiques utilisés par Alexandre Benalla. Elle est désormais étendue aux infractions de faux, usage de faux et obtention indue d'un document administratif ».
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Ce jeudi Alexandre Benalla a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête désormais étendue aux infractions de faux, usage de faux et obtention indue d'un document administratif ».

Ce placement en garde à vue fait suite aux déclarations de Patrick Strzoda devant les enquêteurs et devant les sénateurs, hier, sur les conditions dans lesquelles Alexandre Benalla aurait obtenu un passeport de service le 28 juin 2018. « Pour obtenir ce deuxième passeport, M. Benalla a adressé au ministère de l’Intérieur une note dactylographiée à en tête du chef de cabinet, non signée, de façon manuscrite » (…) « Quand on a vu ce document, bien évidemment on a demandé au chef de cabinet si c’était lui qui avait adressé ce document au ministère de l’Intérieur. Il n’est pas l’auteur de cette note. Donc, soupçonnant une falsification faite par M. Benalla, nous avons signalé ce fait au procureur de la République par l’article 40 (du code de la procédure pénale).

Voir la vidéo ci-dessous

Patrick Strzoda révèle que Benalla aurait falsifié un document pour obtenir un passeport de service
10:04

En fin d’année 2018, suite aux informations parues dans la presse faisant état de voyages effectués avec un passeport diplomatique par l’ancien chargé de mission, le ministre des Affaires étrangères avait saisi le procureur de la République. Une enquête avait été ouverte le 29 décembre par le parquet de Paris notamment pour « abus de confiance » et « usage sans droit d'un document justificatif d'une qualité professionnelle ».

Alexandre Benalla est convoqué pour une deuxième audition devant la commission d’enquête du Sénat, lundi 21 janvier, à partir de 15H.

 

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Quelques minutes plus tard, sur le même plateau, le député Rassemblement national Sébastien Chenu rétorquait, accusant la gauche de « sectarisme ». Mathématiquement, la réforme des retraites, adoptée dans la douleur au mois de mars 2023, trouve tout de même une majorité contre elle à l’Assemblée. Face à ce constat, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a donc tenté d’arrondir les angles en annonçant le 6 septembre, sur le plateau de TF1, son souhait d’ « ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles », sans pour autant « tout remettre en cause ». « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme » Quelles « améliorations » le gouvernement Barnier pourrait-il apporter au texte ? Au sein de la droite et du bloc central, le retour à la retraite à 62 ans semble en tout cas exclu. « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme. On l’a votée avec beaucoup de difficultés, on garde les acquis », défend un cadre de la majorité sénatoriale. Quelques ajustements du texte ne sont donc pas à exclure, ne serait-ce que pour « répondre », estime-t-il, à l’initiative parlementaire du RN et aux syndicats, qui prévoient une manifestation le 1er octobre. La ligne rouge des 64 ans n’interdit pas, par ailleurs, de rediscuter d’autres points de la réforme. Au Sénat, l’introduction de nouvelles mesures sur l’emploi des seniors semble par exemple faire consensus au sein de la majorité. À l’occasion de l’examen du texte, la chambre haute s’était déjà exprimée en faveur de l’instauration d’un « index seniors », censé pousser les entreprises à davantage de transparence sur l’emploi des salariés en fin de carrière, et sur la création d’un « CDI seniors », nouveau contrat de travail exonéré de certaines cotisations. 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