72 maires et élus locaux de droite et du centre expriment leur soutien à Macron

72 maires et élus locaux de droite et du centre expriment leur soutien à Macron

Soixante-douze maires et élus locaux de droite et du centre ont exprimé dans une tribune, diffusée samedi par le Journal du...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Soixante-douze maires et élus locaux de droite et du centre ont exprimé dans une tribune, diffusée samedi par le Journal du Dimanche, leur soutien à Emmanuel Macron, au moment où le parti de droite Les Républicains subit une crise profonde après sa déroute aux élections européennes.

"Nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France, c’est pourquoi nous voulons la réussite du président de la République et du gouvernement car rien ne se construira sur leur échec", écrivent ces élus.

Parmi les signataires figurent Christophe Béchu, maire ex-LR d'Angers, Delphine Bürkli, maire LR du 9e arrondissement de Paris, Olivier Carré, maire ex-LR d'Orléans, Alain Chrétien, maire Agir de Vesoul, François Goulard, président du conseil départemental du Morbihan, ex-LR, Ludovic Jolivet, maire ex-LR de Quimper, Brigitte Fouré, maire d'Amiens, Christophe Bouchet, maire de Tours,Guillaume Delbar, maire de Roubaix, Laurent Hénart, maire de Nancy et coprésident du Mouvement radical, Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi.

Refusant de se "laisser réduire à une étiquette, à une consigne de vote, à un appareil partisan", ils entendent, "en tant qu'élus de proximité en prise directe avec les réalités des Français (...) prendre (leur) part à ce travail de reconstruction".

Evoquant la crise des "gilets jaunes", ces élus soulignent que "le grand débat voulu par le président de la République" pour y répondre "a révélé les aspirations légitimes de Français qui se sentent délaissés, éloignés, relégués. Il a également souligné le rôle pivot des maires et des élus locaux dans notre République".

"Le temps n’est plus aux querelles de chapelles ou aux écuries présidentielles qui spéculent sur 2022. Le temps ne peut pas être à l’opposition systématique qui in fine alimente les extrêmes", font-ils valoir au moment où LR s'enfonce dans la crise.

LR a subi une débâcle aux européennes avec 8,48% des voix, qui a provoqué le départ de son président Laurent Wauquiez puis celui de son opposante Valérie Pécresse, en attendant la tenue à l'automne d'une "convention nationale" de la droite et du centre organisée par le président du Sénat Gérard Larcher.

Le Rassemblement national est arrivé en tête, devant le parti présidentiel la République en marche, avec 23,31% des voix contre 22,41%. EELV est arrivé troisième avec 13,5% des voix.

Dans la même thématique

72 maires et élus locaux de droite et du centre expriment leur soutien à Macron
2min

Politique

Recherche d’un Premier ministre : « Le président continue à écouter et à tendre la main », assure Maud Bregeon 

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».

Le

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, pendant le vote de la motion de censure contre Michel Barnier.
3min

Politique

Sondage : après la motion de censure, Marine Le Pen toujours en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle

Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.

Le

72 maires et élus locaux de droite et du centre expriment leur soutien à Macron
3min

Politique

La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)

Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».

Le