Berger (CFDT): « On ne peut pas avoir une santé à deux vitesses »
Laurent Berger, numéro un de la CFDT, estime qu'il faut avoir accès à la santé dès qu'on en a besoin et qu'il ne peut y avoir une...

Berger (CFDT): « On ne peut pas avoir une santé à deux vitesses »

Laurent Berger, numéro un de la CFDT, estime qu'il faut avoir accès à la santé dès qu'on en a besoin et qu'il ne peut y avoir une...
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Laurent Berger, numéro un de la CFDT, estime qu'il faut avoir accès à la santé dès qu'on en a besoin et qu'il ne peut y avoir une "santé à deux vitesses".

Interrogé sur le programme santé de François Fillon (LR), candidat à la présidentielle 2017, Laurent Berger a déclaré jeudi sur Europe 1 qu'"en termes de Sécurité sociale, le projet annoncé est très inquiétant. On ne peut pas avoir une santé à deux vitesses, ce qui fait la richesse de notre pays c'est clairement qu'on ait accès à la santé dès qu'on en a besoin".

"La question (dans le programme Fillon) est qui paye plus ?" s'est-il interrogé. "Il y a besoin d'un certain nombre d'actions publiques, de services publics, c'est pour ça qu'il faut arrêter de taper sur les fonctionnaires".

"Il faut qu'on accepte de dire que les frais de santé, dans une population qui vieillit, où les progrès médicaux sont importants, c'est normal qu'il y ait une augmentation de la dépense. Il faut la maîtriser, je ne dis pas l'inverse, mais il faut arrêter de faire croire qu'on va gouverner demain avec du sang et des larmes simplement".

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le