Campagne Sarkozy de 2007 : Woerth « n’a jamais vu les millions de Kadhafi »
L'ancien trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 Eric Woerth (LR) a assuré dimanche n'avoir "jamais vu...

Campagne Sarkozy de 2007 : Woerth « n’a jamais vu les millions de Kadhafi »

L'ancien trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 Eric Woerth (LR) a assuré dimanche n'avoir "jamais vu...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien trésorier de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 Eric Woerth (LR) a assuré dimanche n'avoir "jamais vu les millions de Kadhafi" à propos de l'enquête sur des soupçons de financement libyen de cette campagne.

"Je ne sais pas si ces millions ou milliards de Kadhafi ont existé, je n'en sais strictement rien mais comme trésorier de la campagne, je ne les ai jamais vus", a déclaré M. Woerth, invité du Grand rendez-vous Europe 1/C News/Les Echos.

M. Woerth était interrogé pour savoir s'il avait versé des primes en liquide à des salariés de la campagne comme ceux-ci l'ont affirmé sur procès-verbal, selon des informations publiées dans la presse.

"On cherche à m'entraîner depuis cette campagne de 2007 dans cette soi-disant affaire rocambolesque Kadhafi", a répondu M. Woerth.

Interrogé sur cette affaire lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, Laurent Wauquiez, favori pour la présidence de LR, a éludé en affirmant qu'il "ne commente pas des procès-verbaux".

"Je ne commente pas des procès-verbaux que je n'ai pas vus, je ne commente pas des procès-verbaux qui ne devraient pas être dans la presse et je ne commente pas ce genre d'allégations. Si jamais vous avez des faits, si jamais il y a des choses sur lesquelles ils sont établis, j'en parlerai avec plaisir", a ajouté M. Wauquiez.

Selon France Inter, M. Woerth, actuel président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, a déclaré aux enquêteurs que ces primes en liquide seraient le fruit de "dons anonymes" arrivés par courrier au siège de la campagne de Nicolas Sarkozy.

Partager cet article

Dans la même thématique

Campagne Sarkozy de 2007 : Woerth « n’a jamais vu les millions de Kadhafi »
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le