Composition du nouveau bureau du Sénat après les sénatoriales de 2017
Composé de 26 sénateurs représentants toutes les couleurs politiques, selon le poids des groupes, il est présidé par le président du Sénat, Gérard Larcher. On y compte 8 vice-présidents, 3 questeurs et 14 secrétaires. Il prend toutes les décisions afférentes à la vie du Sénat.

Composition du nouveau bureau du Sénat après les sénatoriales de 2017

Composé de 26 sénateurs représentants toutes les couleurs politiques, selon le poids des groupes, il est présidé par le président du Sénat, Gérard Larcher. On y compte 8 vice-présidents, 3 questeurs et 14 secrétaires. Il prend toutes les décisions afférentes à la vie du Sénat.
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Les membres avaient été désignés par les groupes hier et ce mercredi. La composition du nouveau bureau du Sénat est maintenant officielle. Composé de 26 sénateurs représentants toutes les couleurs politiques, selon le poids des groupes, il est présidé par le président du Sénat, Gérard Larcher. On y compte 8 vice-présidents, 3 questeurs et 14 secrétaires. Le bureau prend toutes les décisions afférentes au fonctionnement de l’institution. Pour le bien d’une enquête, il peut aussi lever, par un vote, l’immunité parlementaire d’un sénateur, à la demande d’un juge.

  • 8 vice-présidents

Les vice-présidents doivent présider la séance, à tour de rôle, lors de l’examen des textes dans l’hémicycle en journée, et parfois en soirée. Les vice-présidents LR sont Philippe Dallier (Seine-Saint-Denis) et Catherine Troendlé (Haut-Rhin), les socialistes sont Marie-Noëlle Lienemann et David Assouline, tous deux sénateurs de Paris et représentants la ligne plus à gauche, au sein du groupe PS. Une manière d’assurer l’équilibre et l’unité du groupe, où son président, Didier Guillaume, est plus Macron-compatible.

Pour le groupe Union centriste, les sénateurs UDI Valérie Létard (Nord) et Vincent Delahaye (Essonne) occupent les deux postes qui reviennent au deuxième groupe de la majorité sénatoriale. Dans le précédent bureau, la sénatrice Modem Jacqueline Gourault occupait l’un des postes. Pour le groupe RDSE, Jean-Marc Gabouty (Haute-Vienne) est vice-président. Transfuge des centristes, ce membre du Parti radical valoisien a rejoint le groupe RDSE à la faveur du rapprochement avec les radicaux de gauche. La République En Marche, qui compte 21 sénateurs comme le RDSE, dispose aussi d’un vice-président. Il a désigné ce matin le sénateur de Mayotte, Thani Mohamed Soilihi.

  • 3 questeurs

Les trois questeurs sont Rémy Pointereau (Cher, LR), Bernard Lalande (Charente-Maritime, PS) et Vincent Capo-Canellas (Seine-Saint-Denis, UDI). Fonction méconnue, elle n’en est pas moins importante. Les questeurs gèrent le budget du Sénat, d’un montant de 350 millions d’euros en 2017. Selon le site de la Haute assemblée, « les Questeurs gèrent tous les aspects matériels et administratifs de la vie du Sénat et disposent, à cet effet, d’un pouvoir financier, réglementaire et de nomination ».

  • 14 secrétaires

Les secrétaires du Sénat sont Eric Bocquet (Seine-Saint-Denis, PCF). Passant de 18 à 15 sénateurs, le groupe communiste perd au passage sa vice-présidence. On trouve également Agnès Canayer (Seine-Maritime, LR), Yves Daudigny (Aisne, PS), Catherine Deroche (Maine-et-Loire, LR), Jacky Deromeni (sénateur représentant les Français établis hors de France, LR), Daniel Dubois (Somme, Union centriste), Françoise Gatel (Ile-et-Vilaine, UC), Joël Guerriau (Loire-Atlantique, République et territoire – les indépendant), Annie Guillemot (Rhône, PS), Mireille Jouve (Bouches-du-Rhône, RDSE), Patricia Schillinger (Haut-Rhin, LREM), Guy-Dominique Kennel (Bas-Rhin, LR), Dominique de Legge (lle-et-Vilaine, LR), Victorin Lurel (Guadeloupe, PS) et Michel Raison (Haute-Saône, LR).

A noter que les groupes RDSE, avec Mireille Jouve, et le groupe LREM, avec Patricia Schillinger, se partagent leur poste de secrétaire. Chacun occupera le poste pendant 18 mois. Patricia Schillinger prendra le relais le 1er avril 2019.

Aux 7.209 euros brut de l'indemnité parlementaire mensuelle du sénateur, s’ajoutent pour les postes à responsabilité des indemnités de fonction supplémentaires : 7.166 euros pour le président du Sénat, 2.061 euros pour les vice-présidents, 4.196 euros pour les questeurs, 706 euros pour les secrétaires.

Au total, en comptant Gérard Larcher, LR dispose de 10 postes, le PS en compte 6, l’Union centriste 4, LREM 2, RDSE 2, PCF 1 et RTLI 1.

Comparé aux proportions des groupes dans l’hémicycle, LR se retrouve un peu moins représenté au bureau, comme le PCF, en revanche, le PS, UC, LREM et le RDSE y gagnent un peu. Dans le détail, le groupe LR représente 41% du Sénat et 38% du bureau, le groupe PS 22,4% du Sénat et 23% du bureau, le groupe UC 14% du Sénat et 15,4% du bureau, les groupe LREM et RDSE 6% des sénateurs et 7,7% du bureau et le groupe communiste 4% du Sénat et 3,8% du bureau. Il faut dire qu’il serait difficile d’avoir des demis ou quarts de sénateur pour coller parfaitement à la représentation dans l’hémicycle.

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