Le Premier ministre Edouard Philippe fera une déclaration de "politique générale" le 12 juin et le président Emmanuel Macron ne réunira pas le Congrès "en juillet" mais plutôt à une date "ultérieure", a annoncé mercredi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
La déclaration du chef du gouvernement sera suivie, comme il est de tradition, d'un vote de confiance de l'Assemblée, a précisé Matignon à l'AFP. La prééminence du groupe La République en marche, associé au MoDem, avec plus de 350 députés sur 577, fait cependant courir très peu de risque de vote négatif.
L'objectif de cette déclaration sera "d'expliquer ce que sera la mise en œuvre de l'acte 2 par le gouvernement" et "l'occasion pour le Premier ministre à la fois de fixer le calendrier politique mais également les chantiers législatifs" pour atteindre les objectifs de l'exécutif, a ajouté la porte-parole du gouvernement, lors de son compte-rendu du Conseil des ministres.
Sibeth NDiaye, porte-parole du gouvernement, le 29 mai 2019 à l'Elysée
AFP
"Le président de la République ne prendra pas la parole devant les parlementaires réunis en Congrès au mois de juin. Il le fera ultérieurement", a-t-elle poursuivi avant de corriger son propos et de préciser qu'elle voulait parler du "mois de juillet".
"Ca n'est qu'un report", a-t-elle souligné, interrogée sur une date précise.
Emmanuel Macron avait réuni les parlementaires en Congrès en juillet 2017, deux mois après son élection.
Le lendemain, Edouard Philippe avait prononcé une déclaration de politique générale le 4 juillet 2017. Elle avait été suivie d'un vote lors duquel 370 députés, sur 577, lui avaient accordé leur confiance.
"Emmanuel Macron a beaucoup rendu compte devant les Français: dans le grand débat, lors de sa conférence de presse. Chaque année il s'est fait taper dessus lors des Congrès: il est toujours le roi, toujours en train de parler. Donc il peut déroger cette année", a justifié auprès de l'AFP une source parlementaire dans la majorité présidentielle.
Par ailleurs, et pour justifier un Congrès, "pas sûr que la révision constitutionnelle soit prête. Le texte est quasi prêt, mais c'est mieux d'avoir un accord" avec le Sénat, fait valoir cette source.
Saisi par des députés et des sénateurs de gauche, le Conseil constitutionnel va rendre sa décision sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte qui durcit considérablement le droit existant, avait conduit à une levée de boucliers de la gauche dans les deux hémicycles.
Les conclusions de la commission mixte paritaire sur la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur ont été adoptées, à l’unanimité, ce jeudi au Sénat. Le texte prévoit notamment l’obligation de formation des étudiants à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme tout au long de leur parcours d’enseignement.
Alors que le conclave sur les retraites s’achèvera le 23 juin, l’issue des négociations reste incertaine. Patrick Kanner (PS) demande au gouvernement de saisir le Parlement, même sans accord entre les partenaires sociaux. Si le Parlement n’était pas saisi, le PS pourrait censurer le gouvernement.
Après avoir reçu le collectif de victimes de l’ancien chirurgien, Joel Le Scouarnec, accusé de 300 viols et agressions sexuelles sur des patients, le ministre de la Santé, Yannick Neuder annonce un texte pour permettre aux établissements de santé d’avoir accès aux casiers judiciaires des soignants qu’ils veulent recruter.
Le
Le direct
IA : "la question de l'impact environnemental est fondamentale"
IA : "la question de l'impact environnemental est fondamentale"