De nombreux pontes des Républicains ont déploré la décision annoncée mercredi par Valérie Pécresse de quitter le parti, alors que d'autres élus, proches de la présidente du conseil régional d'Île-de-France, ont au contraire salué cette émancipation.
"Après la démission de Laurent Wauquiez, après la réunion autour de Gérard Larcher et la volonté unanime de reconstruire notre famille politique, la décision de Valérie Pécresse apparaît comme totalement incompréhensible, dans son calendrier, son fondement et dans la formule", a déclaré à l'AFP le président du groupe LR, Christian Jacob.
"Valérie Pécresse a décidé de quitter son parti. La refondation de la droite est un devoir impérieux. Elle exige du courage et de sortir des logiques personnelles", a fustigé son homologue au Sénat, Bruno Retailleau.
"Dans les moments difficiles, on ne quitte pas le navire", a encore tonné Éric Ciotti, alors que le trésorier des Républicains, Daniel Fasquelle, a assuré que ce n'était pas "en créant autant de partis qu'il y a de présidentiables que la droite reviendra un jour au pouvoir".
Dans un entretien au Parisien, Jean Leonetti, président intérimaire de LR, a estimé de son côté que "Valérie Pécresse ne représente pas l'ensemble de la droite".
Mme Pécresse a annoncé quitter Les Républicains, dix jours après la défaite historique de la liste du parti aux élections européennes, et trois jours après la démission du président Laurent Wauquiez.
"J'ai acquis la conviction que la refondation de la droite ne pourra pas se faire à l'intérieur, et qu'elle doit se faire à l'extérieur du parti", a-t-elle déclaré à France 2.
Sa décision a convaincu plusieurs de ses proches, notamment adhérents à son "mouvement d'idées", "Libres !", de l'imiter: les députés Robin Reda, les anciens candidats à la présidence de LR Maël de Calan et Florence Portelli ou le maire de L'Hay-les-Rose Vincent Jeambrun.
Florence Portelli, photo du 25 janvier 2018
AFP/Archives
Le député Jean-Carles Grelier, qui n'était plus adhérent de LR depuis deux ans mais qui siégeait jusqu'alors dans le groupe parlementaire, a pour sa part indiqué à l'AFP que "la décision de Valérie Pécresse me donne une orientation".
"Nous allons voir comment nous organiser" avec d'autres députés dans la même démarche, a-t-il poursuivi, alors que l'entourage de Mme Pécresse a laissé entendre de nouveaux départs de parlementaires de chez LR dans les prochains jours.
Au Conseil régional d'Île-de-France, le président du groupe LR, Othman Nasrou, a indiqué sur Twitter qu'il soutenait la démarche de sa présidente: "Saluons (son) courage qui veut réinventer la droite de fond en comble, en femme libre. Ce n'est pas un choix facile mais les partis ne sont qu'un moyen", a-t-il tweeté.
Le maire d'Evry-Courcouronnes et vice-président de la Région, Stéphane Beaudet, l'a également "chaleureusement félicitée" dans un tweet.
La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».
A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».
Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.
Comme en 2025, la mission sport, jeunesse et vie associative subie une sérieuse coupe dans le budget. Le service civique voit son enveloppe budgétaire réduite de 20 %, soit 114,4 millions d’euros par rapport à l’année dernière. « Se priver d’un dispositif qui fonctionne au moment où on a besoin de faire du lien social, c’est incompréhensible », regrette le rapporteur des crédits, Éric Jeansannetas (PS).