Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat chargée d’évaluer les politiques publiques face aux pandémies, les acteurs du monde pharmaceutique sont revenus sur leur rôle, essentiel, pendant la crise sanitaire.
Gestion de la Covid-19 : le rôle clé des acteurs pharmaceutiques
Auditionnés par la commission d’enquête du Sénat chargée d’évaluer les politiques publiques face aux pandémies, les acteurs du monde pharmaceutique sont revenus sur leur rôle, essentiel, pendant la crise sanitaire.
Au Sénat, la commission d’enquête sur l’évaluation des politiques publique face aux pandémies poursuit ses travaux. Ce jeudi, les membres de la Haute chambre recevaient les différents acteurs du monde pharmaceutique à l’occasion d’une table ronde sur les équipements de protection. L’opportunité, pour René-Paul Savary qui présidait la séance, de questionner le rôle de ces acteurs dans la distribution des masques, et la méthode employée pour mettre en œuvre celle-ci, dans un contexte où la pénurie d’équipements de protection a conditionné la réponse du gouvernement à la crise.
Premier acteur mobilisé par les pouvoirs publics : la répartition pharmaceutique, ou le système de grossistes de médicaments sur le territoire. « La distribution des masques a été, depuis le début, au cœur de la coopération entre les professions et autorités de santé », relate le président de la chambre syndicale de la répartition pharmaceutique Laurent Bendavid. « A ce jour, plus de 500 millions de masques ont été distribués, entre 30 à 35 millions chaque semaine. Les Agences régionales de Santé ont sollicité la répartition pour distribuer des masques et des gels hydroalcooliques à près de 180 établissements sur l’ensemble du territoire. Les pharmacies ont été des commerces indispensables pendant la période de confinement, et nous avons mobilisé près de 12 000 collaborateurs pour les mettre au service des pharmaciens. »
La mobilisation des établissements pharmaceutiques pour assurer la diffusion des équipements de protection
Au plus fort de la crise, les pharmacies, sollicitées par un nombre toujours plus important de patients, ont dû faire face à une affluence extraordinaire. Le 18 février 2020, jour de la première réunion de crise entre les acteurs du monde pharmaceutiques et le ministre de la Santé, Olivier Véran, les pharmaciens s’engagent à assurer la distribution des masques du stock de l’Etat aux professionnels de santé, faisant rapidement face à une pénurie. « Nous avons des difficultés extrêmes à assurer notre mission », commente Philippe Besset, président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). « Le point le plus important, c’est que les pharmacies sont toutes restées ouvertes, parfois malgré le manque d’effectifs, tout au long de la crise, et se sont organisées pour répondre aux besoins des patients. Le maillage territorial opéré par les 21 000 établissements a été un atout formidable », renchérit Gilles Bonnefond, président de l’union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
Une efficacité permise, selon eux, surtout grâce à une étroite collaboration avec les médecins, et l’ensemble des acteurs du système de santé. « Nous avons obtenu, avec les pouvoirs publics, des choses qui paraissaient impensables en janvier », détaille Gilles Bonnefond. « En accord avec les médecins, nous avons pu assurer la continuité des soins des patients en procédant au renouvellement de leurs traitement. Cela a permis de rassurer les personnes âgées, et les malades chroniques, pour éviter que survienne une crise supplémentaires ». Et les participants à la table ronde tiennent à le souligner : leur rôle a bien souvent dépassé la simple distribution d’équipements de protection. « Pendant la crise, le ministère de la Santé a sollicité les grossistes pour acheminer des traitements sensibles des hôpitaux aux pharmacies d’officines : près de 10 000 traitements ont ainsi été transférés », explique Laurent Bendavid. « Un point est passé inaperçu : le travail des pharmaciens dans les Ehpad », souligne Gilles Bonnefond. « Il a permis aux résidents d’accéder à leurs traitements sans difficultés. En clair, le réseau, à l’épreuve du feu, a bien résisté. On lui a confié beaucoup de missions qu’il a assumé sans faillir, dans le cadre d’une coordination avec les hôpitaux, les infirmiers et les médecins ».
Des revendications économiques du secteur
Dès lors, le questionnement principal des auditionnés porte sur l’économie de leur secteur, et l’absence de soutien de la part du gouvernement. « Au moment de la crise, le réseau pharmaceutique est en situation de souffrance économique : nous perdons 200 officines par an, et pourtant, nous nous sommes mobilisés », relate Philippe Bresset. « Le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui est donc économique : nous estimons que nous sommes sanctionnés financièrement ». « J’alerte sur la fragilité du secteur. Les entreprises de la répartition ont abordé la crise de manière affaiblie. Or, en tant qu’acteur indispensable, depuis plusieurs années, nous réclamons des mesures de soutien économique. Nous attendons du gouvernement qu’il mette en place des mesures », ajoute Laurent Bendavid, qui liste une série de mesures attendues par les auditionnés, parmi elles, « la création d’un forfait pour les médicaments thermo-sensibles, ou encore le relèvement du plafond de rémunération ».
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