Grand débat: Philippe veut baisser les impôts « plus vite » face à « une immense exaspération fiscale »
L'exécutif retient du grand débat qu'il faut "baisser plus vite les impôts" face à une "immense exaspération fiscale", a affirmé...

Grand débat: Philippe veut baisser les impôts « plus vite » face à « une immense exaspération fiscale »

L'exécutif retient du grand débat qu'il faut "baisser plus vite les impôts" face à une "immense exaspération fiscale", a affirmé...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'exécutif retient du grand débat qu'il faut "baisser plus vite les impôts" face à une "immense exaspération fiscale", a affirmé lundi Edouard Philippe, qui veut plus largement répondre sans "frilosité" à "un besoin de changement radical" des Français.

"La première exigence, c'est en fait une immense exaspération fiscale", a déclaré le Premier ministre lors d'un discours au Grand Palais concluant le compte-rendu détaillé des remontées du grand débat en France.

Face à "une sorte de tolérance fiscale zéro", "les débats, je le crois, nous indiquent clairement la direction à prendre: nous devons baisser et baisser plus vite les impôts", a-t-il dit.

Avant une adresse au Parlement mardi et mercredi, et à quelques jours des premiers arbitrages du président Macron, le Premier ministre a affiché la volonté de l'exécutif d'annoncer des décisions fortes après la crise des "gilets jaunes" et trois mois de grand débat national.

"Nous sommes parvenus à une situation où hésiter serait pire qu’une erreur, ce serait une faute. Le besoin de changement est si radical que tout conservatisme, toute frilosité serait à mes yeux impardonnable", a-t-il affirmé.

"Le président l'a dit, nous ne pourrons plus gouverner comme avant", a déclaré le Premier ministre, jugeant nécessaire "de construire les outils d'une démocratie plus délibérative".

"Certains annonçaient la fin de la démocratie représentative et l'avènement de ce qui aurait pu être une forme de démocratie directe et médiatique permanente. Ça n'est pas ce que les Français veulent, ils sont exigeants, ils veulent une démocratie plus représentative, plus transparente, plus efficace et une exemplarité encore renforcée", selon les conclusions du Premier ministre.

Quant à l'écologie, "nos concitoyens nous disent qu'ils sont prêts à changer de comportement, dans un grand nombre de domaines, en revanche, ils ne veulent pas, ils ne veulent plus, que des taxes leur dictent ce qu'il doivent faire et dans les cas où ils peuvent l'envisager, ils veulent que leurs produits financent des dispositifs d'accompagnement", a relevé l'ancien maire du Havre après trois heures de compte-rendu.

"Ces réunions (du grand débat) ont fait honneur à leurs participants" et "au débat démocratique", a-t-il salué, en s'en prenant aux "exemples de violences que d'autres se complaisent à donner chaque samedi" lors de manifestations de "gilets jaunes".

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01059366_000001
7min

Politique

Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : « Ce n’est pas la gauche contre la droite, mais un modèle démocratique contre un modèle illibéral »

Le paysage audiovisuel français est en train de se fracturer en deux blocs. L’animateur vedette, Pascal Praud a accusé la patronne de France Télévision, Delphine Ernotte de mettre « une cible » sur les journalistes sa chaîne, après que cette dernière a qualifié CNews de « chaîne d’extrême droite ». A moins de deux ans de l’élection présidentielle, l’Arcom, le gendarme de l’audiovisuel, subit une pression inédite. Son président, Martin Ajdari sera, auditionné dans quelques jours au Sénat.

Le

Grand débat: Philippe veut baisser les impôts « plus vite » face à « une immense exaspération fiscale »
5min

Politique

Mobilisation du 18 septembre : « Soit une politique de rupture est menée, soit on continue à mettre la pression »

A l’appel de l’intersyndicale, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue partout en France pour protester contre le projet de budget pour 2026. Dans le cortège parisien, les manifestants, pas convaincus par la nomination de Sébastien Lecornu à Matignon, sont déterminés à maintenir la pression sur l’exécutif. Reportage.

Le

SIPA_01229633_000009
1min

Politique

Info Public Sénat. Bataille audiovisuel public/médias Bolloré : une délégation de sénateurs LR reçue à Radio France le 30 septembre

Alors que le ton se durcit entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaîne CNews de Vincent Bolloré, qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte, une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibyle Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.

Le