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L’Université d’été “solidaire et rebelle” s’ouvre mercredi à Grenoble
Par Public Sénat
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"Former des militant(e)s" et "redonner de l'entrain": quelque 1.500 personnes sont attendues de mercredi à dimanche à Grenoble à l'université d'été "solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens", présentée par les organisateurs comme la "première du genre".
Soutenue par plus de 300 associations, syndicats et collectifs citoyens, dont le mouvement altermondialiste Attac et le CRID (Centre de recherche et d'information pour le développement), cette université d'été se veut "un temps fort d'engagement (...) pour contribuer à construire ensemble un monde juste, écologique et solidaire".
Invités sur le campus de l'Université de Grenoble, le militant de l'association No Vox, Massa Koné, porte-parole de la Convergence malienne contre l'occupation des terres, le politologue argentin Emilio Taddei, qui évoquera la situation politique en Amérique Latine, mais aussi la magistrate Laurence Blisson, secrétaire générale du syndicat de la magistrature.
Des modules de formation d'une journée sur les "migrations", la "justice fiscale", la "défense des droits humains et de l'environnement face au pouvoir des multinationales", "l'action et à la désobéissance civile" mais aussi "les mobilisations sociales en Afrique" sont proposés.
Des ateliers et des forums sur les "mobilisations collectives", "l'alimentation durable", la "défense des services publics", le "droit au logement" ou encore l'Europe, sont également au menu de ces cinq journées.
Des activités "hors les murs" et des temps culturels et festifs seront l'occasion pour les participants de "croiser des témoignages de résistance active à l'arbitraire" à Grenoble.
Le programme intégral de l'université d'été est disponible sur le site www.ue2018.org.