Laurent Wauquiez est “un petit monsieur” avec “une toute petite pensée” pour Marine Le Pen

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Laurent Wauquiez est un "petit monsieur" avec une "toute petite pensée" car il "accepte l'idée" que le Rassemblement national (RN...
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Laurent Wauquiez est un "petit monsieur" avec une "toute petite pensée" car il "accepte l'idée" que le Rassemblement national (RN, ex-FN), privé par la justice de 2 millions d'euros d'aide, "disparaisse" pour en tirer un "bénéfice électoral", a estimé mercredi Marine Le Pen.

Le président du parti Les Républicains "n'est pas à la hauteur des principes qui sont mis en cause. On ne se dit pas démocrate et républicain quand on accepte l'idée que le premier parti d'opposition disparaisse et qu'on espère en réalité en tirer un bénéfice électoral. C'est une toute petite pensée dont je dis qu'elle provient d'un petit monsieur", a déclaré sur CNews la présidente du RN.

"C'est avec des coups comme ça qu'on voit la sincérité des hommes et leur attachement véritablement aux valeurs de la République et de la démocratie", a ajouté la finaliste de la présidentielle en 2017.

Les juges ont saisi 2 millions d'euros d'aide au RN dans le cadre de l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants d'eurodéputés RN au Parlement européen, craignant que le parti, endetté, ne puisse rembourser d'éventuels dommages s'il était condamné.

Laurent Wauquiez a souhaité mardi que le RN ait "droit au même traitement équitable que tout autre parti ou tout autre justiciable" dans cette affaire et que Mme Le Pen puisse "faire un recours" sur la saisie.

Mais il a estimé que qualifier la saisie de "coup d'Etat des juges", comme l'a fait Marine Le Pen, n'avait "pas de sens".

Marine Le Pen a indiqué par ailleurs que l'appel aux dons lancé dimanche par son parti avait permis de récolter près de 150.000 euros, sur les 350.000 dont le RN a besoin pour se financer d'ici à fin août, hors loyer.

Elle a aussi confié avoir "tenté d'appeler tous les présidents de parti" car "demain cela pourrait leur tomber dessus".

Selon elle, le président du Modem François Bayrou lui a "dit qu'il continuait à défendre cette idée de la banque de la démocratie", soutenue par le RN, qui permettrait de s'affranchir des financements des banques privées pour les prêts aux partis et candidats. Un projet que le gouvernement a, à ce jour, abandonné.

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