Marion Maréchal, ancienne députée du Front national, officiellement en retrait de la politique française, a assuré mardi à Rome que l'écologie constituait un combat "naturel" des conservateurs.
"Au-delà de nos différences, nous pouvons tous assumer le terme de +conservateurs+ car nous tous défendons une vision commune du genre humain et son extension naturelle, la communauté nationale. Nous sommes le nouvel humanisme de ce siècle", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de l'extrême droite européenne.
"Nous connaissons et nous défendons tous les besoins de l'âme humaine: ordre, liberté, obéissance, responsabilité, hiérarchie, honneur, sécurité", a-t-elle poursuivi, des besoins "essentiels pour l'être humain mais le progressisme refuse de les satisfaire".
Et "il est évident pour moi que l'écologie est un conservatisme, désolé Greta..", a encore dit la nièce de Marine Le Pen, la patronne du Rassemblement national. "Même dans le mot écologie on trouve cette racine "eco", "eco" qui signifie la maison en grec. Préserver nos territoires, la biodiversité de nos paysages, devrait être le combat naturel des conservateurs".
Le sujet principal de la conférence organisée par des groupes conservateurs est l'héritage intellectuel du pape Jean Paul II et du président américain Ronald Reagan.
Parmi les participants figurent, entre autres, le Premier ministre souverainiste hongrois Viktor Orban, Giorgia Meloni, cheffe de Fratelli d'Italia (FDI, extrême droite) et Marion Maréchal.
"La montée du nationalisme en Europe et en Amérique, et partout dans le monde démocratique, est considérée par de nombreuses personnes comme une menace à l'ordre libéral instauré après la guerre", écrivent les organisateurs dans leur présentation de la conférence.
"Mais d'autres personnes considèrent l'importance renouvelée du patriotisme et de la liberté des nations comme la poursuite des meilleures traditions politiques du siècle dernier. Alors le nouveau conservatisme national est-il une menace ou au contraire une vertu ?", ajoutent-ils en se proposant d'y répondre au cours de la conférence.