Mélenchon réplique à Macron: « C’est la rue qui a abattu les rois, les nazis…
Jean-Luc Mélenchon a répliqué samedi à Emmanuel Macron pour qui "la démocratie, ce n'est pas la rue" en soulignant que "c'est la...

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Jean-Luc Mélenchon a répliqué samedi à Emmanuel Macron pour qui "la démocratie, ce n'est pas la rue" en soulignant que "c'est la...
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Jean-Luc Mélenchon a répliqué samedi à Emmanuel Macron pour qui "la démocratie, ce n'est pas la rue" en soulignant que "c'est la rue qui a abattu les rois, les nazis, le plan Juppé et le CPE..." et que "la bataille n'est pas finie" sur la réforme du Code du travail malgré la publication des ordonnances au Journal officiel.

"Vous êtes les indignés qui n'acceptent pas qu'on leur parle sur ce ton. On a appris que la démocratie, ce ne serait pas la rue", a lancé le chef de file de La France insoumise aux manifestants -"plus de 150.000", selon LFI mais seulement 30.000 selon la police- qui ont défilé à son appel dans les rues de Paris contre le "coup d'Etat social" du chef de l'Etat.

"Je crois dans la démocratie, mais la démocratie ce n'est pas la rue", avait déclaré mardi sur CNN Emmanuel Macron.

"Monsieur le président, il vous reste à consulter l'Histoire de France pour apprendre que c'est la rue qui a abattu les rois, c'est la rue qui a abattu les nazis, c'est la rue qui a protégé la République contre les généraux félons en 1962 (en réalité en 1961 ndlr) (...) c'est la rue qui a obtenu la quatrième semaine de congés payés en 1968 (...) c'est la rue qui a abattu le plan Juppé (...) c'est la rue en 2006 qui a obtenu le retrait du CPE (...) c'est la rue toujours qui porte les aspirations du peuple français lorsqu'il ne peut les faire entendre autrement", a-t-il énuméré, interrompu par des "Résistance" et des "Dégagez" scandés par les militants.

Jean-Luc Mélenchon a assuré que "la bataille n'est pas finie, elle commence" sur la réforme du Code du travail.

"Avant la ratification des ordonnances par le Parlement, je souhaite, avec les organisations syndicales, et nous sommes prêts à nous ranger derrière elle, une action forte et dense", a-t-il lancé en évoquant la possibilité de "déferler à un million sur les Champs-Elysées".

"On en a connu d'autres qui se disaient droits dans leurs bottes et qu'on a fini par faire retirer" leurs réformes, a ironisé le député des Bouches-du-Rhône en allusion au retrait du plan Juppé en 1995.

Ce n'est "pas qu'une bataille sociale, c'est une bataille républicaine", a-t-il fait valoir.

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