« Nous n’avons plus le droit de décevoir », assure Cazeneuve, « candidat à rien »
"Nous n'avons plus le droit de décevoir", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre de François Hollande Bernard Cazeneuve,...

« Nous n’avons plus le droit de décevoir », assure Cazeneuve, « candidat à rien »

"Nous n'avons plus le droit de décevoir", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre de François Hollande Bernard Cazeneuve,...
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"Nous n'avons plus le droit de décevoir", a déclaré dimanche l'ancien Premier ministre de François Hollande Bernard Cazeneuve, assurant "n'attendre rien" et "n'être candidat à rien".

Trois jours après un discours prononcé à Avigon lors des journées parlementaires du Parti socialiste, Bernard Cazeneuve a renouvelé dimanche lors de la Fête de la rose organisée par la fédération PS de l'Hérault à Maraussan son souhait de voir "d'importants investissements dans l’économie verte (…). Il ne peut y avoir de croissance sobre et décarbonée sans un relance des investissements publics et privés affectés à des projets et à des produits durables".

Face à un parterre de militants socialistes, d’élus locaux et régionaux, mais aussi de représentants du PCF, du PRG, de Générations, de Nouvelle donne, d'EELV et de Place publique, l’ancien Premier ministre, a confié avoir eu "le malheur, en Avignon, de dire que nous ne pourrons pas sortir d’un coup du nucléaire. Je le dis par réalisme, je ne pense pas que nous puissions maintenir la part du nucléaire dans le mix énergétique français". "Mais je pense que cette part doit diminuer progressivement, continûment, à mesure que les économies d’énergie font leur oeuvre", a-t-il poursuivi.

"Moi, qui n’attends rien, qui ne suis candidat à rien en dépit de ce que l’on dit en permanence, je peux me permettre de dire ce que je pense. Car nous n’avons plus le droit de décevoir", a-t-il ajouté, critiquant aussi le gouvernement actuel, notamment sur sa décision de fermer la ligne de fret Perpignan-Rungis ou sur sa gestion de la crise des "gilets jaunes".

Fustigeant une "République libérale, technicienne et verticale, il a estimé que la valeur de respect devait "conduire celui qui est dépositaire de la confiance du peuple à s’interdire des mots qui provoquent ou des attitudes qui blessent".

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