Pierre Laurent (PCF) refuse l' »étau entre surenchère libérale et poison nationaliste »
Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a martelé que les communistes étaient "des fabricants d'espoir" hors...

Pierre Laurent (PCF) refuse l' »étau entre surenchère libérale et poison nationaliste »

Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a martelé que les communistes étaient "des fabricants d'espoir" hors...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire national du Parti communiste, Pierre Laurent, a martelé que les communistes étaient "des fabricants d'espoir" hors de l'"étau entre surenchère libérale" et désespoir nationaliste, samedi dans son discours devant les représentants de gauche à la Fête de l'Humanité.

"Nous ne devons pas nous laisser être prisonniers d'un étau infernal, d'un côté la surenchère de la politique ultralibérale, de l'autre côté le poison nationaliste, xénophobe", a-t-il dit aux communistes.

Ces propos étaient destinés aussi à d'autres représentants de la gauche, devant lesquels il s'exprimait, comme Benoît Hamon de Générations, Julien Bayou d'EELV ou encore Emmanuel Maurel du PS. Il manquait les députés de La France insoumise, qui ont décidé jeudi de boycotter le discours, s'estimant "insultés" sur le thème de l'immigration par la tête de liste PCF aux Européennes, Ian Brossat.

Celui-ci avait brocardé la rhétorique employée par LFI, et notamment la volonté d'insister sur les causes de l'immigration plutôt que sur les moyens d'accueillir les migrants.

Outre l'extrême droite, c'est LFI que semblait viser Pierre Laurent: "Ce ne sont pas les colères qui nourrissent, ce sont avant tout les espoirs. Nous sommes, les communistes, des fabricants d'espoir, nous l'avons toujours été".

L'ancien directeur de la rédaction de l'Humanité a souhaité une Europe fondée sur "la solidarité, les coopérations", à l'opposé d'une Europe qui actuellement "jette les travailleurs les uns contre les autres".

Pierre Laurent a consacré une place particulière à l'écologie, estimant que le communisme nouveau était idéalement placé pour la défendre: "La concurrence ne vaut rien pour la planète. (...) Il ne faut pas séparer combat écologique et social".

Parmi les mesures qu'il imagine, "un droit opposable à une alimentation de qualité pour tous", notamment dans la restauration scolaire, et un "droit aux transports non polluants", grâce à un "ferroviaire accessible".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Pierre Laurent (PCF) refuse l' »étau entre surenchère libérale et poison nationaliste »
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le