SNCF: « on est arrivé au bout du processus », le gouvernement a « fait ses dernières propositions », selon Macron
Emmanuel Macron juge les manifestations contre la réforme de la SNCF "légitimes" mais estime qu'"on est arrivé au bout du...

SNCF: « on est arrivé au bout du processus », le gouvernement a « fait ses dernières propositions », selon Macron

Emmanuel Macron juge les manifestations contre la réforme de la SNCF "légitimes" mais estime qu'"on est arrivé au bout du...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron juge les manifestations contre la réforme de la SNCF "légitimes" mais estime qu'"on est arrivé au bout du processus" et que le gouvernement a fait vendredi "ses dernières propositions", notamment sur la reprise de la dette.

"Il y a des manifestations légitimes contre la réforme de la SNCF" mais "je dis (aux syndicats) +on est arrivé au bout du processus+. Le texte va arriver au Sénat (mardi). Le gouvernement fait ses dernières propositions aujourd’hui, prend sa responsabilité sur la dette. Nous devons aller au bout de cette réforme. Nous irons au bout", déclare le président de la République dans un entretien à BFMTV accordé vendredi depuis Saint-Pétersbourg où il est en déplacement.

A la veille d'une nouvelle journée de manifestations contre la politique du gouvernement, à l'appel, fait inédit, d'une soixantaine de syndicats, partis et associations, dont La France insoumise et la CGT, le chef de l'Etat assure qu'il "écoute les gens en permanence".

"Ecouter les gens ne veut pas dire être la girouette de l’opinion publique et donc j’assume de ne pas présider à la lumière des sondages ou des manifestations parce qu'on l'a trop fait", prévient-il.

La "marée humaine" annoncée par Jean-Luc Mélenchon pour samedi, "qu'il la promette !", a-t-il ironisé avant de lâcher: "vous savez, ça ne nous arrête pas...".

Emmanuel Macron dit avoir "de la considération pour les syndicats". "Je travaille avec eux, j'ai besoin d'eux pour animer la vie et la démocratie sociale du pays (...) Mais enfin, des engagements ont été pris" et "les syndicats ne sauraient se substituer à la représentation nationale et la légitimité populaire", lâche-t-il encore.

Ce n'est pas, souligne le président, "parce qu’un syndicat ou plusieurs seraient contre une réforme qu’il faudrait arrêter".

Et puis, il y a aussi, selon lui, dans les manifestations, "ceux qui veulent manifester pour bloquer le pays". "Eh bien, ils ne le bloqueront pas", a-t-il prévenu en promettant aux Français qu'"aucun désordre ne (l')arrêtera mais que le calme reviendra".

"Nous avons mis fin à l’impuissance française", se targue-t-il. "Ça fait drôle à certains mais, au fond, c’est ça".

"Beaucoup de gens pensaient que, quand on disait les choses, c’était pour pas les faire. Eh bien je les fais", ajoute Emmanuel Macron.

Relancé sur les accusations de, "président des riches" émanant de ses opposants, le chef de l'Etat a répondu: "mais c'est faux ! Nous avons cette politique éducative qui est une politique de justice et de mérite. Nous avons des réformes économiques et sociales qui ont commencé".

Quant à la réforme du droit du travail, où on lui "prédisait le pire", "nous l'avons faite, elle est là".

Partager cet article

Dans la même thématique

SNCF: « on est arrivé au bout du processus », le gouvernement a « fait ses dernières propositions », selon Macron
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le

Senat- Questions au gouvernement
11min

Politique

« Sa détermination reste totale » : de retour au Sénat, Bruno Retailleau retrouve sa « base arrière »

L’ancien ministre de l’Intérieur fait son retour au Sénat, après que les LR ont claqué la porte du gouvernement. Si certains y ont vu une sortie ratée, ses soutiens estiment au contraire que les événements lui donnent raison. Bruno Retailleau, qui se représentera aux sénatoriales de septembre 2026, se partagera entre la Haute assemblée et la présidence du parti. Il entame un tour de France et a lancé un « travail de fourmi » pour préparer le projet de 2027.

Le