Budget: le gouvernement a quatre exercices pour atteindre son objectif selon Gilles Le Gendre
Le porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre a fait valoir mercredi que le gouvernement avait encore quatre exercices...

Budget: le gouvernement a quatre exercices pour atteindre son objectif selon Gilles Le Gendre

Le porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre a fait valoir mercredi que le gouvernement avait encore quatre exercices...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre a fait valoir mercredi que le gouvernement avait encore quatre exercices pour atteindre son objectif d'"un déficit public nul" à la fin du quinquennat.

Emmanuel Macron tiendra mercredi, après le conseil des ministres, une réunion d'arbitrages avec le Premier ministre Edouard Philippe, pour résoudre une équation budgétaire 2019 délicate.

Afin de réduire le poids de la dette pour les générations futures, "nous avons pris l'engagement que notre déficit public serait nul à la fin du quinquennat. Chaque budget doit y concourir et nous en avons quatre. Le premier étant celui que nous sommes en train de préparer pour 2019", a déclaré M. Le Gendre sur franceinfo.

"Il n'y a pas de fétichisme budgétaire", simplement le fait que "l'engagement que nous avons pris sera tenu", a insisté le député de Paris, tout en assurant que le gouvernement n'allait "pas ralentir" le rythme des réformes.

Le député LREM Aurélien Taché a assuré de son côté, sur RFI, que le plan pauvreté, qui devait initialement être présenté le 10 juillet et doit l'être finalement en septembre, avait "toujours été une priorité".

Mais à la gauche de la gauche, Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF, a critiqué le "tapis de bombes" largué par le gouvernement concernant les réformes à venir, "via le budget 2019". Sur BFMTV, il a dit son inquiétude pour "les budgets sociaux", le plan pauvreté, l'avenir de l'hôpital, le nombre de fonctionnaires, les emplois aidés, le logement social et les APL, et plus généralement "la question du pouvoir d'achat", a-t-il énuméré.

Le gouvernement s'est fixé un objectif ambitieux de compression des déficits, alors que la croissance 2018 s'annonce moindre qu'espéré -- 1,8% au lieu de 2% -- et que l'Etat doit financer des mesures coûteuses, dont la suppression partielle de la taxe d'habitation.

Le gouvernement a confirmé début août son objectif d'un déficit public 2018 à 2,3% du PIB.

Partager cet article

Dans la même thématique

Budget: le gouvernement a quatre exercices pour atteindre son objectif selon Gilles Le Gendre
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le