Coronavirus: Marine Le Pen veut un “couvre-feu” à partir de 20h

Coronavirus: Marine Le Pen veut un “couvre-feu” à partir de 20h

Marine Le Pen a demandé jeudi l'instauration d'un "couvre-feu à partir de 20 heures" pour faire respecter le confinement mis en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen a demandé jeudi l'instauration d'un "couvre-feu à partir de 20 heures" pour faire respecter le confinement mis en place contre le coronavirus.

"Dans certains territoires, le confinement n'est pas respecté, surtout le soir, et des délits sont commis", a affirmé la présidente du Rassemblement national sur Twitter.

"Je demande l'instauration d'un couvre-feu à partir de 20h, qui ne nuira à personne sauf aux dealers, voleurs, braqueurs et autres racailles qui profitent de la situation!", a-t-elle ajouté.

Mme Le Pen a affirmé au Figaro qu'il fallait cependant "des exceptions" à ce couvre-feu "pour les gens qui travaillent: infirmières, policiers, médecins et caetera".

Le chef de l'Etat Emmanuel Macron a déploré jeudi que "trop" de Français continuent à "prendre à la légère" les consignes de confinement prises pour lutter contre le coronavirus, qui "ne sont pas parfaitement respectées".

Pour autant "le couvre-feu n'est pas envisagé", avait affirmé mercredi le secrétaire d'Etat à l'Intérieur Laurent Nuñez.

"Peut-être faut-il attendre quelques jours avant que le gouvernement se décide à prendre des mesures de bon sens, il a toujours un temps de retard", a affirmé Mme Le Pen sur RTL, en appelant le gouvernement à être "extrêmement attentif à protéger les biens et les personnes".

Le député LR des Alpes-maritimes Eric Ciotti a lui aussi déploré jeudi sur twitter "les entorses extrêmement nombreuses aux mesures de confinement" qui sont "totalement irresponsables".

"Il faut être plus coercitif, sans exclure de passer au stade supérieur: un couvre-feu. Une mesure à appliquer au plus vite là où le confinement n'est pas respecté, a-t-il ajouté.

Les autorités ont interdit jeudi, avec la prise d'arrêtés préfectoraux, l'accès aux plages de tout l'arc méditerranéen, de la Corse et de nombreux départements de la façade atlantique. Les quais de la Garonne ont également été interdits à Bordeaux.

Depuis mardi à midi et pour au moins deux semaines, l'ensemble de la population a été appelée à rester chez elle sous peine d'amendes pour faire face à l'épidémie de coronavirus. En 24 heures, 4.095 amendes ont été dressées, selon le ministre de l'Intérieur.

L'épidémie de coronavirus a causé la mort de 372 patients (dont 108 supplémentaires en 24 heures) et contraint à hospitaliser 4.761 malades, dont plus d'un millier en réanimation, a annoncé jeudi soir le ministère de la Santé.

Dans la même thématique

French PM gathers the government for a seminar on work
10min

Politique

Réforme de l’assurance chômage : « Depuis 2017, les partenaires sociaux se sont fait balader et avec Gabriel Attal, ça sera la même chose »

La nouvelle réforme de l’assurance chômage que prépare le gouvernement passe mal chez les sénateurs. « On a dévoyé la gouvernance de l’assurance chômage », dénonce la sénatrice LR Frédérique Puissat, qui défend le rôle des syndicats et du patronat. « Attaché » aussi au paritarisme, le centriste Olivier Henno, « comprend » en revanche l’idée de réduire la durée des indemnisations. Quant à la socialiste Monique Lubin, elle se dit « atterrée » que le gouvernement relaye « cette espèce de légende selon laquelle les gens profiteraient du chômage ».

Le

Coronavirus: Marine Le Pen veut un “couvre-feu” à partir de 20h
2min

Politique

Départ du proviseur du lycée Maurice-Ravel : « Dans un monde normal, celle qui aurait dû partir, c’est l’élève », dénonce Bruno Retailleau

Menacé de mort après une altercation avec une élève à qui il avait demandé de retirer son voile, le proviseur du lycée parisien Maurice-Ravel a quitté ses fonctions. Une situation inacceptable pour le président des Républicains au Sénat, qui demande à la ministre de l’Éducation nationale d’« appliquer la loi jusqu’au bout ».

Le