Européennes: le « héros de l’Hyper Cacher » s’engage au côté du PCF
Lassana Bathily, le manutentionnaire salué en héros après l'attentat contre le supermarché Hyper Cacher à Paris en janvier 2015,...

Européennes: le « héros de l’Hyper Cacher » s’engage au côté du PCF

Lassana Bathily, le manutentionnaire salué en héros après l'attentat contre le supermarché Hyper Cacher à Paris en janvier 2015,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Lassana Bathily, le manutentionnaire salué en héros après l'attentat contre le supermarché Hyper Cacher à Paris en janvier 2015, présidera le comité de soutien de la liste conduite par Ian Brossat pour les Européennes, a annoncé le PCF dans un communiqué mercredi.

"Aujourd'hui, je vois l'extrême-droite monter partout en Europe, je ne peux pas rester les bras croisés", affirme M. Bathily, un ancien sans-papier malien qui s'est vu attribuer la nationalité française en récompense de sa bravoure.

"Je ne suis membre d'aucun parti et aujourd'hui je m'engage au côté de Ian Brossat car je sais qu'il saura défendre nos valeurs, en France et en Europe", poursuit le jeune homme de 28 ans, cité dans le communiqué.

M. Brossat s'est de son côté réjoui du soutien d'un homme qui est "le symbole des valeurs de notre République".

M. Bathily travaillait au sous-sol du supermarché casher lors de la prise d'otages par un jihadiste 9 janvier 2015. Entendant les coups de feu tirés par l'assaillant, il avait ouvert la porte de la chambre froide aux otages qui descendaient au sous-sol, et débranché le système de réfrigération avant de s'enfuir par le monte-charge.

Partager cet article

Dans la même thématique

Européennes: le « héros de l’Hyper Cacher » s’engage au côté du PCF
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le