« Gilets jaunes »: Griveaux évacué après une intrusion dans son ministère
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué samedi de ses bureaux rue de Grenelle à Paris après une...

« Gilets jaunes »: Griveaux évacué après une intrusion dans son ministère

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué samedi de ses bureaux rue de Grenelle à Paris après une...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, a été évacué samedi de ses bureaux rue de Grenelle à Paris après une intrusion violente de "gilets jaunes" avec un engin de chantier dans la cour du ministère, a-t-il affirmé à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

"Il y avait des +gilets jaunes+, des gens habillés en noir (...) qui ont pris un engin de chantier qui était dans la rue, et qui ont défoncé la porte du ministère (...) et cassé deux voitures. Quand il y a eu l'intrusion on a fait évacuer les personnels", a affirmé M. Griveaux.

L'intrusion s'est produite vers 16H15-16H30, a-t-il précisé.

Interrogé sur des informations faisant état de "tentatives d'intrusion" dans d'autres ministères, le cabinet de M. Griveaux n'a pas confirmé.

"Ce n'est pas moi qui suis visé, c'est la République", par "ceux qui souhaitent l'insurrection, renverser le gouvernement", mais "la République tient debout", a souligné le porte-parole auprès de l'AFP.

"C'est inacceptable et j'espère que les vidéos permettront d'identifier et de poursuivre les auteurs, et qu'ils seront très très durement condamnés. Ce qu'ils ont cassé aujourd'hui ce n'est pas mon ministère, ils ont cassé un bâtiment qui appartient aux Français. Ce n'est pas moi qui suis propriétaire de ma charge, ce sont les Français", a-t-il souligné.

Les bureaux de M. Griveaux sont situés dans les lieux qui abritent également le ministère des Relations avec le Parlement, non loin de Matignon.

Paris a été samedi le théâtre d'une nouvelle journée de manifestation des "Gilets jaunes", émaillée de violences en province et à Paris, notamment près du Musée d'Orsay et boulevard Saint-Germain.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

« Gilets jaunes »: Griveaux évacué après une intrusion dans son ministère
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

« Gilets jaunes »: Griveaux évacué après une intrusion dans son ministère
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le