Mélenchon veut « mettre une raclée démocratique » à Macron aux élections européennes
Le leader de La France Insoumise (LFI - extrême gauche), Jean-Luc Mélenchon, a incité samedi les Français à "mettre une raclée...

Mélenchon veut « mettre une raclée démocratique » à Macron aux élections européennes

Le leader de La France Insoumise (LFI - extrême gauche), Jean-Luc Mélenchon, a incité samedi les Français à "mettre une raclée...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le leader de La France Insoumise (LFI - extrême gauche), Jean-Luc Mélenchon, a incité samedi les Français à "mettre une raclée démocratique" au président Emmanuel Macron aux élections européennes du printemps 2019, dans son discours de rentrée à Marseille.

"Nous allons faire de cette élection un référendum anti-Macron. Nous allons inciter les Français à lui mettre une raclée démocratique", a-t-il lancé.

"Quand vous faites un référendum sur M. Macron, vous faites un référendum sur l'Europe, car M. Macron n'existe pas, il est juste un petit copiste de l'Union européenne et de Mme Merkel", a martelé M. Mélenchon. Par exemple, "la réforme du code du travail était directement demandée par la Commission européenne. M. Macron a imposé à la France ce qu'elle avait rejeté toutes ces années".

Le député de Marseille a également cité la réforme du statut des cheminots et celle des retraites prévues par l'exécutif au premier semestre 2019.

"Les gens qui vont découvrir cette histoire de retraite à points, je trouve normal que quand ils auront découvert que c'est l'Europe qui a demandé ça, ils mettent un bulletin contre Macron et pour les Insoumis", a lancé M. Mélenchon.

Il s'est adressé aux représentants de l'UE : "Vous avez fait une politique libérale pendant 20 ans qui n'a rien à voir avec le projet européen. C'est à cause de vous qu'il y a de l'argent en moins dans tous les services publics".

A contrario, "nous notre projet", "d'harmonisation sociale et fiscale par le haut", "n'est pas compatible avec les traités actuels", a-t-il dit, expliquant un "plan A" de renégociation de ceux-ci, et un "plan B" de sortie concertée si une révision des traités s'avère impossible.

"Vous allez voter Insoumis d'abord pour dire à Macron +Stop, ras-le-bol, dégagez!+", a clamé M. Mélenchon.

LFI présentera ses listes au sein de l'alliance "Maintenant le peuple!" avec Podemos (Espagne), le Bloc de gauche (Portugal), l'alliance rouge-verte (Danemark) notamment.

Partager cet article

Dans la même thématique

Mélenchon veut « mettre une raclée démocratique » à Macron aux élections européennes
6min

Politique

« Nous allons entrer en résistance » : PS, PCF et Ecologistes unis au Sénat « face à une droite réactionnaire » sur le budget de la Sécu

Alors que la majorité sénatoriale de droite entend revenir sur les gains obtenus par la gauche à l’Assemblée sur le budget de la Sécurité sociale, à commencer par la suspension de la réforme des retraites, les sénateurs de gauche combattront « pied à pied », en dépit de leurs divergences sur la suspension. Mais face aux amendements des sénateurs de droite, qualifiés de « musée des horreurs », ils jouent groupés.

Le

Mélenchon veut « mettre une raclée démocratique » à Macron aux élections européennes
6min

Politique

Budget 2026 : Wauquiez et Retailleau affichent leur « ligne commune » et appellent Lecornu à prendre ses responsabilités

Alors que le Sénat s’apprête à démarrer l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, le patron des députés de droite, Laurent Wauquiez était reçu à la réunion de groupe des sénateurs LR pour passer le relais. L’occasion de s’exprimer d’une seule voix sur la position que compte défendre la droite sur les deux lois de finances, quitte à rendre un accord en commission mixte paritaire quasi impossible et faire resurgir la piste d’un recours au 49.3.

Le

Lyon : Global Cannabis March
3min

Politique

Budget de la Sécu : les sénateurs écologistes veulent créer une taxe sur le cannabis

Dans le cadre de l’examen du budget de la Sécu, les sénateurs écologistes veulent créer un droit d’accise sur la vente du produit stupéfiant. « Ça légalise le cannabis en réalité », explique le sénateur Thomas Dossus. De quoi rapporter près de « 3 milliards d’euros à l’Etat » et « assécher les réseaux ».

Le