Des associations, collectifs citoyens et syndicats appellent à une vaste mobilisation pour les marches climat le 14 mars, à la veille des élections municipales, pour "exiger du gouvernement de prendre les mesures nécessaires" contre le changement climatique.
Dans un appel relayé par le site Mediapart, environ 140 organisations "appellent à une nouvelle mobilisation partout dans les territoires", après les grandes marches de mars 2019. "Face à l'inaction et aux reculs de nos dirigeants, nous ne voulons plus attendre. Nous devons et nous pouvons transformer nos territoires dès maintenant", plaident les signataires, 350.org, Attac, la Confédération paysanne, Emmaüs, Greenpeace, Extinction Rebellion Lyon, mais aussi des mouvements féministes ou chrétiens.
15 départements touchés par une tempête hivernale, le 1er mars 2020
AFP/Archives
Ces associations réclament de "réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre", alors que la France n'est pas sur la bonne trajectoire pour lutter contre le réchauffement climatique, de "stopper les grands projets inutiles et lutter contre les entreprises polluantes" ou encore de "préserver la biodiversité".
Dans un autre appel, la CGT, la FSU ou encore Solidaires demandent "une profonde remise en cause du système politique et économique actuel", appelant "l’Etat, en lien avec les collectivités locales, (à) reprendre ses habits délaissés de planificateur".
Des marches en faveur du climat sont prévues le vendredi 13 mars par les jeunes et le 14 mars par plusieurs associations, avant les élections municipales qui se tiendront les 15 et 22 mars.
Une tempête à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) le 13 décembre 2019
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Alors que le mauvais état de la planète préoccupe de plus en plus les électeurs, des dizaines d'élus ont signé un "Pacte pour la transition, un programme de 32 mesures d’écologie et de justice sociale" portées par des ONG.
Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.
Le 81e congrès du PS, à Nancy, qui a vu Olivier Faure être réélu, a été marqué par la division des socialistes sur le rapport à LFI, au point d’éclipser les questions de fond. Le parti sort divisé. Mais il doit maintenant aborder les municipales et préparer son projet pour 2027.
Nicolas Mayer-Rossignol et Olivier Faure, réélu premier secrétaire du PS, ne sont pas parvenus à un accord pour intégrer toutes les sensibilités politiques dans la direction. Le maire de Rouen sera avec ses amis dans une minorité qui entendra faire entendre sa voix, avec à la clef un parti toujours coupé en deux.
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.