Rythmes scolaires: il faut de la “concertation” locale pour Blanquer

Rythmes scolaires: il faut de la “concertation” locale pour Blanquer

Les rythmes scolaires en primaire, pour lesquels le président Emmanuel Macron veut laisser plus de liberté, doivent être discutés localement, selon le nouveau ministre de l'Éducation nationale.
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Les rythmes scolaires en primaire, pour lesquels le président Emmanuel Macron veut laisser plus de liberté, doivent être discutés localement, a indiqué vendredi le nouveau ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer.

A la question de savoir s'il allait donner carte blanche aux maires sur le devenir des rythmes, objet d'une réforme controversée sous le précédent quinquennat, il a répondu sur France Inter: "Non, c'est un sujet d'équipe".

"C'est de la concertation" avec "pragmatisme. Les rythmes scolaires, ce n'est pas quelque chose qui se décrète depuis la rue de Grenelle, c'est quelque chose qui se discute localement", pour "voir ce qu'il y a de mieux pour les enfants", a-t-il poursuivi.

D'après le programme du président, les communes pourraient décider de repasser à la semaine de quatre jours --à partir de la rentrée 2018 peut-être--, de maintenir ou supprimer les activités périscolaires, financées en partie par l'Etat seulement jusqu'en 2019 (sauf pour les communes les plus pauvres). La perspective d'une carte blanche laissée aux maires est fermement condamnée par les syndicats enseignants.

Les syndicats de professeurs s'inquiètent aussi du projet de redéployer les postes de "plus de maîtres que de classes", dispositif récent plébiscité selon eux, pour réduire à partir de la rentrée 2017 la taille des classes en éducation prioritaire en début d'école élémentaire. Une pétition pour le maintien des maîtres supplémentaires a réuni cette semaine plus de 7.500 signatures.

Emmanuel Macron s'est engagé à limiter progressivement à douze le nombre d'élèves en CP et CE1 en éducation prioritaire. "Dans le passé c'est ce qui a prouvé de l'efficacité", a relevé M. Blanquer, ajoutant que "on va y arriver par étapes", d'abord en éducation prioritaire renforcée.

Interrogé sur la nécessité de créer des postes d'enseignants pour y parvenir, il a répondu: "Oui, bien sûr, on est en train de calculer tout ça".

"Mon but est que tous les élèves de France sortent du cours préparatoire en sachant, lire, écrire, compter", a-t-il souligné. "Il ne faut pas qu'on se focalise sur les moyens, il faut qu'on se focalise sur les fins (...), que les fondamentaux soient installés", ce qui est "gage de réussite pour la suite".

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