Saleté à Paris: Hidalgo appelle les Parisiens à se prendre en charge
"On ne va pas mettre un éboueur derrière chaque Parisien": Anne Hidalgo a incité lundi les citoyens à se prendre "en charge" pour lutter contre la saleté à Paris, un des grands enjeux des municipales de mars 2020.

Saleté à Paris: Hidalgo appelle les Parisiens à se prendre en charge

"On ne va pas mettre un éboueur derrière chaque Parisien": Anne Hidalgo a incité lundi les citoyens à se prendre "en charge" pour lutter contre la saleté à Paris, un des grands enjeux des municipales de mars 2020.
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"On ne va pas mettre un éboueur derrière chaque Parisien": Anne Hidalgo a incité lundi les citoyens à se prendre "en charge" pour lutter contre la saleté à Paris, un des grands enjeux des municipales de mars 2020.

"Je pense qu'il faut tout reprendre à la base, l'éducation au respect, le respect de l'autre, le respect de son environnement, le respect de l'endroit où l'on vit", a estimé la maire PS de la capitale sur France Inter, au lendemain de la publication d'un article du quotidien britannique The Guardian décrivant Paris comme "l'homme sale de l'Europe".

"Il y avait le même article sur Rome en avril, le même article sur Londres du Guardian il y a un an", a commenté Anne Hidalgo, reconnaissant toutefois ne pas être "satisfaite évidemment de la situation", à six mois des élections municipales où elle devrait briguer un nouveau mandat.

Selon un récent sondage de l'Ifop, la propreté arrive au premier rang (69%) des motivations des Parisiens pour faire leur choix en mars, devant la lutte contre la pollution (65%) et la sécurité des biens et des personnes (63%).

Pour défendre son bilan, très critiqué par ses opposants en la matière, Anne Hidalgo a souligné que la mairie avait "rajouté des effectifs partout" et "mis en place des équipes d'urgence propreté", assurant également travailler "beaucoup avec les écoles" et "à l'échelle des quartiers".

Elle a également cité l'application municipale "Dans ma rue" qui permet aux citoyens de signaler des incivilités et déclencher "une intervention immédiate".

"J'aurais été la maire qui aura mis des moyens supplémentaires: on est quasiment à 600 millions d'euros maintenant de dépenses publiques municipales sur la propreté de nos rues", a rappelé l'élue PS.

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