UE: Pas d’accord définitif sur la PAC à Bruxelles
"Aucun accord définitif" sur le budget de la politique agricole commune (PAC) "n'a encore été acté" entre les pays de l'Union...

UE: Pas d’accord définitif sur la PAC à Bruxelles

"Aucun accord définitif" sur le budget de la politique agricole commune (PAC) "n'a encore été acté" entre les pays de l'Union...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

"Aucun accord définitif" sur le budget de la politique agricole commune (PAC) "n'a encore été acté" entre les pays de l'Union européenne, a reconnu vendredi le ministère français de l'Agriculture, revenant ainsi sur des propos tenus précédemment par le ministre Didier Guillaume.

Alors qu'un sommet sur le budget de l'UE est toujours en cours à Bruxelles, "la base de négociation (pour la France, NDLR) repose bien sur un maintien du budget de la PAC, mais tous les pays ne sont pas d'accord et aucun accord définitif n'a encore été acté", a indiqué un porte-parole du ministre à l'AFP.

"Rien n'est fait, aucun montant n'a été acté. La PAC a été attaquée par plusieurs pays. C'est notre priorité, donc on se bat", a abondé une source diplomatique française à Bruxelles.

Le ministre français de l'Agriculture avait affirmé plus tôt vendredi sur LCI que la France avait "obtenu" au sommet de Bruxelles un maintien du budget actuel de la politique agricole commune (PAC) pour la période 2021-2027.

"Nous avons gagné la première bataille, la Commission avait fait une proposition pas tolérable" de "370 milliards d'euros" alors que la dépense de l'UE pour son agriculture est de "375 milliards" sur la période actuelle (...) le président de la République a déjà obtenu les 375 milliards", avait-il dit.

Le volet agricole avec la PAC représente la plus grosse partie du budget de l'Union européenne.

Avec le Brexit, le budget agricole va mécaniquement baisser, mais certains pays de l'union veulent en plus piocher dedans pour financer d'autres priorités, environnementales pour certains pays du nord, ou migratoires pour d'autres pays. Alors que pour la France, la priorité doit être au maintien de la PAC.

M. Guillaume a aussi souligné la nécessité de "faire baisser la tension" chez les agriculteurs français à la veille de l'inauguration du salon de l'agriculture.

Emmanuel Macron "est à Bruxelles, il va passer deux jours, deux nuits, et peut-être que si les débats se poursuivent à Bruxelles, il ne sera pas là demain matin pour l'inauguration (du Salon de l'agriculture NDLR) pour défendre le budget de la PAC", avait averti le ministre vendredi sur LCI.

Il a enjoint les agriculteurs à ne pas perturber le salon. "On a rarement vu des organisateurs perturber leur propre salon, ne sabotez pas votre plus belle vitrine de l'année", a-t-il dit.

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

UE: Pas d’accord définitif sur la PAC à Bruxelles
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le