Une enquête judiciaire a été ouverte dimanche après la diffusion de vidéos montrant un homme au visage ensanglanté se faire frapper au sol par un policier lors de son interpellation en marge de la manifestation des "gilets jaunes" samedi, a appris l'AFP auprès du parquet de Paris.
L'enquête du parquet a été ouverte pour "violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique" et confiée à l'IGPN, la police des polices.
"Le préfet de police a demandé à la direction de l'ordre public et de la circulation (DOPC) de faire toute la lumière sur cette action", a déclaré la préfecture de police à l'AFP.
Une "enquête administrative interne a été confiée au service d'évaluation et de contrôle" afin "de faire toute la lumière sur cette action", a-t-elle ajouté.
Capture d'écran à partir d'une vidéo d'un manifestant, montrant un policier frappant un homme le 18 janvier 2020 à Paris en marge de la manifestation des "gilets jaunes"
HANDOUT/AFP
Sur les images diffusées sur les réseaux sociaux, le manifestant est allongé au sol devant l'armurerie de la gare de l'Est, le visage ensanglanté, quand le policier qui le maintient lui assène au moins deux coups de poing.
Sur un autre angle de la scène, filmée par l'AFPTV autour de 14H30, l'homme, couché sur le ventre et déjà menotté, crie de douleur quand le policier lui appuie son genou sur le bras.
Quelques milliers de manifestants ont défilé samedi après-midi à Paris, à l'appel des "gilets jaunes", en scandant des slogans anti-Macron, anti-policiers ou contre la réforme des retraites.
Au total, 60 personnes ont été interpellées, dont 45 placées en garde à vue, selon les autorités, lors de ce rassemblement marqué par des tensions avec les forces de l'ordre, a constaté une journaliste de l'AFP.
Ces nouvelles enquêtes, judiciaire et administrative, sont ouvertes alors que l'exécutif a changé de ton face aux violences policières.
Mardi, le président de la République a fait pression sur le ministère de l'Intérieur en réclamant des "propositions" rapides "pour améliorer la déontologie" des forces de l'ordre.
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner avaient consacré une bonne partie de ses vœux à la Police nationale au devoir "d'exemplarité" et à l'éthique.
Des déclarations qui ont braqué des policiers sous pression après des mois de manifestations et de mouvement des "gilets jaunes", émaillés de nombreuses violences.
A Paris, au moins trois enquêtes judiciaires ont été ouvertes pour des violences policières commises le 9 janvier lors de la manifestation contre la réforme des retraites, dont un tir de LBD à bout portant.
Le 6 décembre, une autre enquête avait été initiée sur la base de vidéos montrant deux policiers frappant une personne au sol lors de la manifestation de la veille contre cette réforme.
Après les annonces de François Bayrou, la gauche sénatoriale dénonce un budget « profondément inégalitaire », qui fait payer à tous les « largesses fiscales » du gouvernement à l’égard des grandes fortunes ces dernières années. Alors que le spectre de la censure plane sur le gouvernement Bayrou, les socialistes semblent miser sur la contribution de solidarité mais préviennent : si le dispositif n’est pas à la hauteur, « ça ne sera pas possible. »
Après le plan d’économies de près de 44 milliards d’euros annoncé par le premier ministre, le socle commun est à peu près satisfait au Sénat, d’autant que les propositions de la Haute assemblée ont été en partie reprises. Mais sur la question des collectivités, ça grince chez les LR.
C’est une signature « historique ». Un an après les violences insurrectionnelles en Nouvelle-Calédonie qui ont fait 14 morts, un accord a été trouvé entre les indépendantistes et les non-indépendantistes. Principale mesure : la création d’un Etat calédonien dans la Constitution française assortie d’une nationalité calédonienne. Le sénateur non-indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, Georges Naturel pointe un texte qui va « améliorer la qualité de vie des citoyens ».
C'était un moment attendu. Le Premier ministre a présenté à partir de 16 heures ses grandes orientations budgétaires. Pour tenir la trajectoire de réduction de déficit, le gouvernement prévoit finalement 43,8 milliards d’euros d’effort budgétaire. Pour ce faire, le premier ministre propose notamment une année blanche, la suppression de 2 jours fériés. Retrouvez ici l'ensemble des annonces de François Bayrou.