Les réunions s’enchaînent du côté du Nouveau Front populaire depuis la courte victoire du bloc de gauche aux législatives. Les partis doivent désormais s’accorder sur le candidat qu’ils souhaitent envoyer à Matignon, avec le risque, dans un contexte de forte fracturation parlementaire, de ne pas pouvoir appliquer leur programme.
EELV (32)
Malgré l’avance du bloc de gauche, le second tour des législatives confirme la tripartition de l’Assemblée nationale. Sans majorité claire pour gouverner, de nombreux scénarios restent sur la table, à commencer par celui d’un blocage politique.
Arrivé en tête, le Nouveau Front populaire décroche entre 172 et 192 sièges à l’Assemblée nationale
L'alliance des principaux partis de gauche est sortie en tête du second tour des élections législatives, ce dimanche 7 juillet, devant la majorité sortante et le Rassemblement national dont la progression a été stoppée par un front républicain. La France insoumise reste majoritaire au sein du bloc de gauche, avec 68 à 74 sièges, mais désormais talonnée par le Parti socialiste, qui devrait récupérer entre 63 à 69 sièges.
Au sein du bloc de gauche, le barrage républicain contre le Rassemblement national, qui s’est mis en place à l’annonce des résultats du premier tour des législatives anticipées, n’est pas complétement uniforme. À la différence de ses alliés, La France insoumise ne met pas toutes les triangulaires dans lesquelles le RN s’est qualifié au même niveau.
Le « Nouveau Front populaire », alliance des principaux partis de gauche, a rassemblé 28,1 % des suffrages exprimés pour le premier tour des législatives anticipées, ce dimanche 30 juin, selon les premières estimations. À ce stade, LFI, PS, EELV et PCF peuvent espérer glaner entre 125 et 165 sièges.
Nouveau Front populaire : Jean-Luc Mélenchon, un caillou dans la chaussure des partenaires de LFI
L’alliance de gauche semble prise au piège des spéculations autour de son candidat pour Matignon. Le Rassemblement national et la majorité présidentielle ne cessent de renvoyer le Nouveau Front populaire à Jean-Luc Mélenchon, dont les sorties médiatiques nourrissent l’agacement des partenaires de La France insoumise. Le mode de désignation du Premier ministre, en cas de victoire de la gauche, reste également en suspens, même si le principe d’un « consensus » entre les différentes formations semble avoir été arrêté.
ISF à 15 milliards, taxation des superprofits, CSG progressive… La gauche mise sur les recettes fiscales pour financer son programme. Les mesures que compte déployer le « Nouveau Front populaire » entraineraient une augmentation des dépenses de 150 milliards d’euros d’ici 2027, selon un chiffrage présenté vendredi 21 juin.
À deux semaines du premier tour des élections législatives anticipées, Public Sénat dresse la liste des candidatures à suivre à gauche de l’échiquier politique, où les principaux partis politiques ont réussi à boucler un accord électoral et politique.
Le programme des 100 premiers jours du « Nouveau Front populaire »
Pouvoir d’achat, salaire, énergie, Gaza… Le « Nouveau Front populaire », qui rassemble les principaux partis de gauche, a dévoilé les mesures-clés de son programme commun de gouvernement en cas d’accession au pouvoir à l’issue des législatives anticipées.
Accord pour un nouveau « Front populaire » : le récit d'un accouchement au forceps
Les négociations entre les différents partis de gauche pour une union en vue des élections législatives ont trouvé une issue ce jeudi 13 juin en fin de journée. Retour sur des tractations mouvementées.
Front populaire : un « accord de principe » sur le nombre de circonscriptions par parti
Les partis de gauche ont trouvé un accord pour se départager la quasi-totalité les 577 circonscriptions en vue des législatives anticipées. LFI conserve le plus gros contingent, mais cède néanmoins une centaine de circonscriptions aux socialistes.
Après l’annonce de la dissolution de l’Assemblée nationale, l’ensemble des partis de gauche ont annoncé avoir conclu une alliance pour les législatives. Alors que les conditions de cet accord ne semblent pas satisfaire Raphaël Glucksmann, le président du groupe écologiste au Sénat appelle l’eurodéputé Place publique à « se ressaisir ».