Après la présentation d’un rapport sur « l’entrisme » des Frères musulmans en France, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a annoncé vouloir mettre en place « une meilleure organisation de l’État » pour lutter contre l’islamisme politique. Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe LR au Sénat Mathieu Darnaud demande des « mesures concrètes et efficaces » sur le sujet.
Au micro de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe LR au Sénat, indique attendre de la part du Premier ministre « des éclaircissements » sur les modalités de la réouverture du débat sur les retraites. L’élu salue, en revanche, certains engagements pris sur le prochain budget, notamment la réduction de l’effort initialement réclamé aux collectivités territoriales.
Reçus lundi par le premier ministre, les responsables LR ont beaucoup de questions mais pour l’heure, peu de réponses de la part de François Bayrou. « La question budgétaire, c’est la priorité des priorités », soutient le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud.
Le sénateur LR de l’Ardèche est élu à la présidence du groupe LR du Sénat, après le départ de Bruno Retailleau pour le ministère de l’Intérieur. Ce proche de Gérard Larcher est un spécialiste des collectivités territoriales. Mais avec 85 voix sur 131 sénateurs et 39 abstentions, son élection est marquée par « une manifestation de grogne » sur les conditions de ce changement à la tête du groupe.
« J’ai pris soin de concerter. Je suis quelqu’un de très soucieux de recueillir l’assentiment du Président du Sénat, Gérard Larcher, du président de groupe sortant, Bruno Retailleau, et de la plus grande partie de mes collègues », annonce à publicsenat.fr le sénateur LR de l’Ardèche, dont l’élection ne fait plus de doute, après le retrait de Roger Karoutchi de la course.
Cela semble en très bonne voie, voire presque fait. Le sénateur LR de l’Ardèche, Mathieu Darnaud, se prépare à être candidat à la présidence du groupe LR du Sénat, après le départ de Bruno Retailleau pour l’Intérieur. Ses soutiens défendent une candidature de « renouvellement ». Mais d’autres pointent un mauvais « timing », avec un groupe qui risque de paraître divisé.