Le 6 mars, Bruno Le Maire a cité le cas des transports sanitaires comme levier potentiel d’économies. Ces dernières années, l’Assurance maladie a fortement augmenté ses dépenses en la matière. Plusieurs dispositions récentes visent à contenir cette tendance.
Interrogée au Sénat ce 5 mars, la ministre Amélie Oudéa-Castéra assure que le gouvernement a bien anticipé l’afflux exceptionnel de visiteurs durant les Jeux olympiques de Paris, dans une période traditionnellement tendue pour l’hôpital. Elle affirme que l’offre de soins ne sera pas dégradée « pour les usagers habituels ». Les hôpitaux de Paris doivent ouvrir 360 lits supplémentaires.
Auditionnés par le Sénat, les industriels du tabac réclament une taxation plus douce pour les alternatives à la cigarette, telle que la vapoteuse ou le tabac chauffé, arguant de leur moindre toxicité sur la santé. Une démonstration qui peine à convaincre les élus.
En pleine renégociation de la convention tarifaire entre les médecins libéraux et l’Assurance maladie, l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a publié ce jeudi 22 février ses derniers chiffres « alarmants » sur les dépassements d’honoraires pratiqués par une majorité de médecins de 8 différentes spécialités libérales. Un travail « salué » par la sénatrice communiste de Seine-Maritime, Céline Brulin, qui avait déposé un amendement dans le dernier projet de loi de finances de la Sécurité Sociale afin de limiter les dépassements d’honoraires à 30% du tarif de base.
Depuis deux hivers, c’est la même galère : des pénuries de médicaments qui se multiplient. Pour y remédier, le gouvernement a présenté son plan, avec toujours des relocalisations, de l’information en temps réel des médecins, des tableaux d’équivalence. Si ces deux propositions étaient dans le rapport de la commission d’enquête du Sénat sur les pénuries, la question de fond « sera traitée quand on aura réindustrialisé la France », souligne la sénatrice centriste Sonia de la Provôté. « Globalement, on n’avance pas beaucoup. Il n’y a rien de nouveau », ajoute la sénatrice PS Laurence Harribey.
Mercredi 7 février, quatre professionnels de la santé mentale ont livré leur bilan et leurs recommandations aux sénateurs, lors d'une table-ronde autour de l'éco-anxiété.
À l’occasion de leur niche parlementaire, les sénateurs socialistes défendaient la création d’un congé menstruel, permettant aux femmes atteintes de règles invalidantes de s’arrêter de travailler deux jours par mois. Une proposition de loi rejetée par la majorité sénatoriale et par le gouvernement, malgré les amendements de compromis déposés par les élus centristes.
Ce 15 février, le Sénat examinait une proposition de loi visant à créer un congé menstruel de deux jours par mois, pour les femmes atteintes de règles douloureuses et invalidantes. Un texte rejeté par la majorité sénatoriale, mais aussi par le gouvernement.
Décrit comme expérimenté chez les sénateurs, le nouveau ministre délégué à la Santé n’arrive pas en terre inconnue, lui qui a présidé la Fédération hospitalière française. L’ancien parlementaire laisse toutefois un mauvais souvenir aux médecins libéraux. Plusieurs sénateurs de la commission des affaires sociales attendent du nouveau ministre une « stratégie » qui « embarque l’ensemble » des soignants.
Le dispositif des affections de longue durée (ALD) serait concerné par les revues de dépenses, ce diagnostic annuel mené par le gouvernement pour identifier d’éventuelles économies en vue du prochain budget.
Lors de son discours de politique générale à l'Assemblée nationale, le Premier ministre a annoncé vouloir responsabiliser les patients qui n'honoreraient pas leurs rendez-vous médicaux. Une disposition votée par le Sénat dans le budget de la Sécu.
Au cœur de l’actualité en raison de l’augmentation importante à venir des cotisations de leurs assurés, les complémentaires santé sont dans le viseur des sénateurs de la commission des affaires sociales. Des travaux se pencheront sur leurs missions ou encore leurs coûts de fonctionnement.