La proposition de loi, déposée par la droite sénatoriale, souhaite instaurer « une procédure dérogatoire devant la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) », ainsi que « l’ouverture de la prestation de compensation du handicap à toutes les personnes atteintes, quel que soit leur âge ». Objectif ? « Faciliter et améliorer l’accès aux aides des personnes atteintes de la maladie ».
« Le double langage, ça suffit ! » : Arnaud Bazin, sénateur LR du Val-d’Oise, n’a pas de mots assez forts envers le gouvernement à la suite des 300 millions d’euros de coupes budgétaires, décrétées par Bercy mi-février dernier, sur la mission « Solidarité, insertion, égalité des chances », dont il est corapporteur spécial au Sénat. Une annulation de crédits « qui ressemble fort à un double jeu » selon la lettre qu’il a rédigée avec son collègue corapporteur de la mission et sénateur communiste du Nord, Éric Bocquet.
Suite à l’adoption de ce texte à l’unanimité, les enfants en situation de handicap seront obligatoirement pris en charge tout au long de la journée sur le temps scolaire, contrairement à ce qui était effectif jusqu’à présent, où la règle manquait de clarté concernant la pause méridienne.
À l’occasion de la Journée des aidants, le gouvernement présente un nouveau plan pour mieux accompagner ceux qui soutiennent un proche en situation de handicap ou en perte d’autonomie. Pour la sénatrice centriste Jocelyne Guidez, à l’origine d’une loi favorisant la reconnaissance des proches aidants adoptée en 2019, les avancées sur le sujet sont encore timides.
À l’occasion de la sixième Conférence nationale du handicap, Emmanuel Macron a annoncé de nombreuses mesures pour améliorer le quotidien des personnes en situation de handicap. Plusieurs axes majeurs sont identifiés, notamment l’accessibilité aux bâtiments publics.