Tandis que la grogne des agriculteurs monte en intensité dans tout le pays, les souverainistes sont nombreux à dénoncer la responsabilité de l’Union européenne dans la souffrance du secteur agricole, responsable selon eux, de leur imposer une forme de concurrence déloyale.
Si le projet de Kiev d’intégrer l’Union européenne suscite le soutien et l’enthousiasme de bon nombre de pays européens, il pose également de sérieuses questions quant à la capacité du pays à remplir tous les critères et suscite surtout l’inquiétude de certains secteurs, comme l’agriculture. Une table ronde sur le sujet était organisée jeudi au Sénat.
Le maintien en poste du ministre de la Justice suite à sa relaxe est perçu comme une catastrophe pour les Français par l’élu du Rassemblement national, dans un contexte de passe d’armes entre Éric Dupond-Moretti et le parti d’extrême droite.
Les négociations autour de la libération des otages permettent pour l’instant à la trêve de tenir, voire éventuellement de se poursuivre. Mais ces négociations sont aussi le signe de la victoire stratégique du Hamas sur Israël, selon le général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales
La ministre de la Transition énergétique vante la politique énergétique du gouvernement, qui permettra selon elle de mieux maîtriser les coûts de l’énergie en se montrant plus souverain. Pour Agnès Pannier-Runacher, soulager le porte-monnaie des Français passe par produire plus d’électricité.
Pour Frédéric Veaux, la France fait face à un contexte mondial d’augmentation de la production de drogue, ce qui rend plus difficile la lutte contre les trafics, et impliquerait, toujours selon lui, de faciliter les procédures.
Pour la sénatrice socialiste, le drame d’Alfortville met en lumière les carences du système judiciaire, et doit alerter sur une proposition de loi des sénateurs centristes qui vise à assouplir l’accord de gardes alternées.
Le président du Parti radical de Gauche milite pour que les différents courants de la gauche s’allient autour d’une ligne proeuropéenne et républicaine, en s’éloignant du projet politique porté par La France insoumise, qu’il considère comme délétère.
Aux Pays-Bas, Geert Wilders et son parti d’extrême droite sont arrivés en tête des élections législatives, remportant 35 sièges, portés par un discours anti-immigration. Pour le politologue Gilles Ivaldi, spécialiste de l’extrême droite et des populismes européens, ce résultat électoral symbolise un phénomène d’ampleur sur tout le continent.
Le Rassemblement national soutient la plupart des mesures présentes dans le projet de loi sur l’immigration, largement amendé par la majorité sénatoriale. Mais ce durcissement n’est toujours pas suffisant aux yeux du parti d’extrême droite, qui s’oppose à toute mesure de régularisation des travailleurs étrangers.
La proposition de loi qui visait à reconnaître et réparer la criminalisation de l’homosexualité en vigueur en France durant quarante ans a été amendée par la droite, qui a tenu à retirer l’idée de réparations financière, invoquant la complexité d’une telle mesure.