En déplacement à Nantes, le ministre de l’Intérieur a élevé la voix à l’encontre de l’Algérie après que le pays a refusé d’accueillir sur son sol, ce jeudi 9 janvier, l’influenceur Doualemn, alors qu’il avait été expulsé de France la veille. Il est donc revenu dans l’hexagone et a été replacé dans un centre de rétention administrative.
À l’occasion des commémorations de Charlie Hebdo, le ministre de l’Intérieur a réaffirmé sa volonté de combattre l’islam politique, en étendant le « champ de la laïcité ». Bruno Retailleau propose d’élargir l’application de la loi de 2004 en interdisant le port du voile aux accompagnatrices scolaires. Une proposition votée à plusieurs reprises par son groupe au Sénat ces dernières années contre l’avis, notamment, de son prédécesseur, Gérald Darmanin.
Dans une tribune publiée ce week-end, trois ministres du gouvernement de François Bayrou s’engagent à présenter des mesures de lutte contre l’immigration illégale à Mayotte, dans la foulée du projet de loi spécial attendu pour la reconstruction de l’archipel. Co-auteur d’un rapport sénatorial sur l’insécurité dans l’île, le sénateur Les Indépendants Alain Marc évoque auprès de Public Sénat la nécessité d’adapter la Constitution au contexte local.
SERIE – Public Sénat vous propose de revenir sur les travaux parlementaires de l’année 2024. Le Sénat débattra fin janvier d’une proposition de loi transpartisane pour renforcer la lutte contre le trafic de drogue. Retour sur la commission d’enquête parlementaire, parfois mouvementée, qui a abouti à l’élaboration de ce texte.
Alors que François Bayrou souhaite pouvoir avoir le ministre de l’Intérieur sortant dans son équipe, Bruno Retailleau a obtenu les garanties qu’il attendait, selon l’entourage du ministre. Il est prêt à lâcher l’idée d’un grand texte immigration, qui susciterait une levée de boucliers, pour « saucissonner » les sujets via plusieurs propositions de loi. Globalement, les LR sont rassurés et devraient rester au gouvernement.
Le nouveau Premier ministre poursuit ses consultations ce mercredi 18 décembre en vue de la formation de son gouvernement. François Bayrou rencontre à nouveau Emmanuel Macron cet après-midi. Il souhaite fournir une liste cette semaine, composée de « personnalités » de droite, de gauche et du centre.
Bruno Retailleau a annoncé avoir demandé au préfet de Mayotte d’activer l'article 27, adopté par la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (Lopmi) en 2023. Une disposition exceptionnelle qui doit rendre la gestion de crise « plus performante ».
Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.
Pour la troisième fois en un an, un nouveau gouvernement est en passe d’être nommé. Après à peine 3 mois aux responsabilités certains ministres démissionnaires pourraient être reconduits à leurs postes ou rester au gouvernement.
Le ministre de l’Intérieur a annoncé la nomination de l’ancien directeur des campagnes présidentielles de François Fillon et Valérie Pécresse comme représentant spécial à l’immigration. Sa mission se concentrera « principalement sur le renforcement du dispositif de réadmission des personnes en situation irrégulière ».
Auditionné par le Sénat ce mercredi 27 novembre, le locataire de la place Beauvau a tiré à boulets rouges sur cet accord bilatéral et le statut particulier qu’il accorde aux ressortissants algériens qui arrivent en France. Favorable à son abrogation au vu de la dégradation des relations franco-algériennes, Bruno Retailleau précise toutefois que cette position n’engage pas le gouvernement.
C’était attendu. A Marseille, le ministre de l’Intérieur et le garde des Sceaux ont annoncé reprendre la proposition de loi du Sénat visant à lutter contre le narcotrafic. Inscrit en procédure d’urgence, le texte démarrera son examen en janvier à la Haute assemblée. Il prévoit la création d’un parquet national, de nouvelles incriminations, de nouvelles techniques d’enquête ou encore la refonte du statut du repenti.