Il y a un an, le 7 octobre 2023, le massacre perpétré par le Hamas en Israël entrainait une guerre qui dure désormais depuis un an. Des frappes meurtrières dans la bande de Gaza à l’extension du conflit au Liban, chronologie d’un an de guerre au Proche-Orient.
Sur le plateau de Public Sénat, le politologue associé chez Forward Global et directeur de l’Observatoire des pays arabes a écarté la possibilité d’une invasion terrestre du Liban par Israël, alors que le pays a multiplié les frappes aériennes ces derniers jours.
Après la découverte des corps de six otages israéliens détenus par le Hamas, une grève générale a été décrétée dans le pays. Les manifestants demandent la reprise des négociations, en vue de la libération des dizaines d’otages encore prisonniers dans la bande de Gaza. Sous pression, « Benyamin Netanyahou a besoin de la poursuite des combats », explique l’historien Pierre Razoux.
Ce dimanche 25 août, le Hezbollah a annoncé le lancement de centaines de roquettes dans le nord d’Israël. L’attaque, largement déjouée par l’État hébreu, marque un pas dans l’escalade des tensions à la frontière avec le Liban, ravivées depuis le 7 octobre. Décryptage.
Pour sa quatrième intervention devant le Congrès américain, le Premier ministre israélien a exhorté son allié historique à intensifier son soutien dans la guerre contre le Hamas. Son intervention a été marquée par le boycott d’une soixantaine d’élus Démocrates, dont Kamala Harris, signe de la fin d’un appui inconditionnel à la politique de Benjamin Netanyahou, analyse le politologue, Jean-Paul Chagnollaud.
Interrogé sur Public Sénat après les questions d’actualité au gouvernement du Sénat, ce mercredi, sur le drapeau palestinien brandi par un député LFI, à l’Assemblée nationale, le président du groupe RDPI du Sénat, François Patriat, a dénoncé cet acte.
Interrogé lors des questions au gouvernement par Guillaume Gontard, patron des écologistes au Sénat, sur la reconnaissance par la France d’un Etat palestinien, le Premier ministre ne s’y est pas montré opposé, expliquant néanmoins que celle-ci devait être « utile au processus ».
Après huit mois de combats dans la bande de Gaza après les attaques du 7 octobre du Hamas, une frappe israélienne à proximité d’un camp de réfugiés a fait au moins 40 morts civils et plusieurs centaines de blessés.
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI) estime que la responsabilité pénale de Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, est engagée pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza. Il a demandé l’émission d’un mandat d’arrêt à son encontre, mais aussi contre plusieurs hauts responsables du Hamas.
Invitée ce vendredi 26 septembre de Public Sénat, la tête de liste LFI pour les élections européennes a assumé de mener une campagne largement centrée sur le conflit israélo-palestinien. « Toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux droits humains devraient être dans la rue à nos côtés », assure-t-elle.
Après les frappes iraniennes sur Israël dans la nuit du samedi 13 avril au dimanche 14 avril, un cabinet de guerre israélien se réunit à nouveau ce lundi. Pour le moment aucune décision n’est prise mais les Etats-Unis qui se sont réaffirmés dans la région, appellent à la désescalade.
L’attaque terroriste du Hamas le 7 octobre a eu immédiatement un retentissement mondial. 6 mois plus tard, quelles sont les répercussions géopolitiques de ce conflit ? Les Etats-Unis, traditionnels alliés d’Israël, sont-ils en train de lâcher l’Etat hébreu ? Réponses avec David Khalfa, Co-directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès.