Vincent Bolloré (5)

Indépendance des médias : le Sénat adopte un texte vidé de sa substance, après de vifs échanges sur les médias du groupe Bolloré
7min

Politique

Indépendance des médias : le Sénat adopte un texte vidé de sa substance, après de vifs échanges sur les médias du groupe Bolloré

La Haute assemblée a adopté une proposition de loi socialiste visant à renforcer l’indépendance ces médias. Mais la droite sénatoriale a supprimé les principales mesures, dont la création d’un droit d’agrément sur la nomination du directeur de la rédaction. La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé l’arrivée d’un « projet de loi issu des conclusions des états généraux de l’information ».

Le

Indépendance des médias : le Sénat adopte un texte vidé de sa substance, après de vifs échanges sur les médias du groupe Bolloré
3min

Politique

Quentin Bataillon dans TPMP : « C’est plus qu’une maladresse, c’est une faute », selon Rémi Féraud

Le président de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la TNT est dans la tourmente. Englué dans la polémique depuis son passage sur le plateau de Cyril Hanouna et ses critiques à l’encontre de Yann Barthès, Quentin Bataillon, invité de la matinale de franceinfo ce jeudi 4 avril, a affirmé « regrette[r] » ses propos, tout en déclarant « assume[r] » s’être rendu dans l’émission de l’animateur de C8. Suffisant pour éteindre la polémique ? Visiblement non, si l’on en croit Rémi Féraud, qui estime, au micro de Public Sénat, que le député Renaissance « devrait démissionner » de son poste de président de la commission d’enquête. « Plus aucune crédibilité » Le sénateur socialiste s’est montré très sévère à l’encontre du jeune député de la Loire, estimant que Quentin Bataillon « devrait démissionner car il n’a plus aucune crédibilité », comme président de la commission d’enquête, qui lui paraît désormais, « largement compromise ». L’élu de Paris attribue la présence du député sur le plateau de Cyril Hanouna, à « certainement l’envie de se faire connaître », face à « l’ego qui prend tant de place en politique aujourd’hui ». À la suite de l’émission, Quentin Bataillon a été vertement critiqué par les oppositions de gauche qui ont multiplié les appels à la démission. Même au sein de son camp, peu de voix s’élèvent pour prendre la défense du député, à l’image de la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a appelé à la « réserve » et au « discernement », détaillant dans un communiqué : « Tant que les conclusions d’une commission d’enquête ne sont pas rendues publiques (…) son président, comme son rapporteur et ses membres, doivent faire preuve de réserve et de discernement dans leurs prises de position et leurs expressions publiques, afin de garantir la sérénité des travaux et la crédibilité des investigations ». Si Quentin Bataillon a exclu de démissionner de la commission d’enquête, il a cependant reconnu une « maladresse ». Un terme qui fait bondir Rémi Féraud : « C’est plus qu’une maladresse, c’est une faute », tance-t-il, jugeant que « s’il y a maladresse, c’est d’avoir trop montré les liens qui existent entre la macronie et le groupe Bolloré que le PR ménage tant, à qui il fait des confidences ». Début octobre dernier, Emmanuel Macron avait invité les membres de l’exécutif à ne pas boycotter les médias détenus par le milliardaire, à l’image de CNews, Europe 1 ou encore le JDD. La commission d’enquête rendra ses conclusions le 7 mai sur le rapport du député insoumis Aurélien Saintoul, quelques mois seulement avant la délivrance des autorisations d’émettre par le régulateur de l’audiovisuel, l’Arcom.

Le

FRA : Assemblee Nationale : Quatre Colonnes
6min

Parlementaire

Le député Quentin Bataillon dans TPMP : quelles obligations pour les membres d’une commission d’enquête ?

Le député Renaissance est sous le feu des critiques pour avoir raillé Yann Barthès dans l’émission de Cyril Hanouna, alors qu’il préside une commission d’enquête parlementaire sur l’attribution des fréquences de la TNT, commission qui a auditionné les deux animateurs durant ses travaux. Plusieurs responsables politiques réclament désormais la démission de l’élu.

Le

AP/21912931/000006
7min

Culture

« Je n’ai aucune idéologie politique » : quand Vincent Bolloré défendait CNews, une « chaîne de débats »

Saisi par Reporters sans frontières, le Conseil d’Etat demande à l’Arcom d’appliquer un décompte plus strict des temps de parole sur CNews. La chaîne d’information du groupe Vivendi est souvent pointée du doigt pour sa proximité avec une certaine droite, ce dont s’était vivement défendu Vincent Bolloré, son principal actionnaire, à l’occasion d’une audition au Sénat en 2022.

Le