En déplacement à Marseille, le Premier ministre a ouvert ce lundi 5 mai une série d’ateliers destinés à dégager des pistes de financement pour garantir le développement des transports en France à l’horizon 2040, tout en répondant aux enjeux écologiques de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Deux gros chantiers attendent le gouvernement : l’avenir des concessions d’autoroute et la rénovation du réseau ferré.
A l’appel des syndicats Sud-Rail et CGT-Cheminots, le mouvement de grève à la SNCF débute ce lundi. Si le début de semaine s’annonce plutôt calme, le trafic risque d’être beaucoup plus perturbé à partir de jeudi. On fait le point.
Alors que la grève se profile à la SNCF pour le pont du 8 mai, le ministre des Transports, Philippe Tabarot, soutient toujours le texte du centriste Hervé Marseille, dont il était rapporteur, qui encadre le droit de grève lors des départs en vacances ou jours fériés. « On tirera les enseignements, une fois ce conflit passé, de ce qui peut être amélioré », soutient le ministre. Mais « à court terme, la PPL n’est pas inscrite à l’ordre du jour », selon son entourage.
À l’occasion d’une table ronde organisée par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable au Sénat, les acteurs du secteur ferroviaire ont pu faire un bilan d’étape de l’ouverture à la concurrence des lignes françaises, prévue par la loi pour un nouveau pacte ferroviaire adoptée en 2018. Malgré des premiers objectifs atteints, plusieurs défis restent à relever pour convaincre les voyageurs.
En décembre prochain, des affiches de promotion du livre du président du Rassemblement national pourraient faire leur apparition dans les gares SNCF. Une campagne publicitaire qui suscite la colère des syndicats de l’entreprise et pose une question : le principe de neutralité des services publics s’applique-t-il dans ce cas ? Explications.
Après les actes malveillants qui ont paralysé une partie du réseau SNCF le 26 juillet, les sénateurs pointent l’insuffisance des investissements pour régénérer le réseau, en particulier le système d’aiguillage. Les sénateurs plaident pour un système de commande centralisé réduisant la vulnérabilité du réseau.
A quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO, une « attaque massive » contre le réseau TGV de trains à grande vitesse a affecté 800 000 voyageurs, et va entraîner des perturbations jusqu’à la fin du week-end.
Le réseau SNCF a été frappé par un acte de sabotage massif et coordonné, laissant à quai 800 000 voyageurs. A quelques heures de la cérémonie d’ouverture, l’évènement sportif planétaire va être une cible privilégiée. Cyberattaques, drones, vidéoprotection… Ces derniers mois le Sénat a mené une série de travaux pour identifier les menaces.
A quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO, le réseau TGV a fait l’objet d’une « attaque massive » avec 3 incendies coordonnés qui ont touché les LGV Atlantique, Nord et Est. Plus largement, quels sont les risques qui pèsent sur les Jeux ? Interview avec l’expert en sécurité Driss Aït Youssef.
Quelques heures après l’annonce de son départ après les JO dans un communiqué du gouvernement, Jean-Pierre Farandou était auditionné par la commission de l’aménagement du territoire du Sénat. L’occasion pour les élus de saluer son bilan à la tête du gouvernement et de tirer à boulets rouges sur la méthode de l’exécutif.
Devant le Sénat, le patron de la SNCF a défendu le contenu de l’accord relatif aux fins de carrière, signé le 22 avril. Selon lui, c’est un accord « raisonnable, équilibré et utile ». En réponse à Bruno Le Maire, qui regrette de ne pas avoir été averti, Jean-Pierre Farandou a rétorqué que les négociations ont démarré sur demande des pouvoirs publics et que Bercy siégeait au conseil d’administration.
Le patron de la SNCF était auditionné ce 7 mai, devant la commission de l’aménagement du développement durable. Jean-Pierre Farandou, même s'il entend les critiques, défend l'accord sur les fins de carrière.