La Méditerranée et le Vieux port en fond, le candidat a verdi fortement son ambition, à une semaine du second tour. Son « prochain premier ministre sera directement chargé de la planification écologique ». Sa politique « sera écologique ou ne sera pas ». Alors que Marine Le Pen préfère déboulonner les éoliennes, il vise ainsi l’électorat de gauche, écologique et jeune, sans travestir son ambition économique.
Alors que Marine Le Pen veut démonter les éoliennes déjà existantes, Emmanuel Macron a dénoncé le projet de sa concurrente, qui coûterait des « centaines de millions d’euros ». Sur les renouvelables, il veut « faire beaucoup plus et aller plus vite ». Emmanuel Macron mise sur la création de 50 parcs éoliens en mer d’ici 2050.
Alors que l’Etat avait jusqu’au 31 mars pour prendre « les mesures utiles » pour tenir ses engagements de réduction de gaz à effet de serre, suite à une action de la mairie de Grande-Synthe, l’avocate de la commune, Corinne Lepage, demande au Conseil d’Etat une « astreinte financière » contre l’Etat pour inaction climatique.
Face à la polémique sur les cabinets de conseil privés qui travaillent pour l’Etat, qu’Emmanuel Macron traine comme un boulet dans la campagne, la ministre Amélie de Montchalin dénonce une « récupération politique » du rapport du Sénat. Olivier Dussopt salue le travail des sénateurs et entend « mettre en œuvre un maximum de recommandations du Sénat ».
Après la mort de trois journalistes couvrant la guerre en Ukraine et plus de 30 blessés, le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) souligne que le « danger est extrêmement important » pour les journalistes ukrainiens qui n’étaient pas préparés au conflit. RSF a ouvert un centre à Lviv pour les aider.
Alors que le coût de l’énergie flambe face à la guerre en Ukraine, la candidate d’extrême droite dénonce le rôle des « mondialistes » dans la situation de dépendance au gaz russe. Dénonçant les conséquences des sanctions contre Moscou, elle veut « rendre 12 milliards d’euros » de TVA sur l’énergie aux Français.
Contrairement à sa décision du mois de juin, le Conseil d’Etat valide cette fois l’entrée en vigueur de la réforme de l’assurance chômage. « C’est une réforme importante qui va encourager le travail au moment où notre économie repart très fort », salue la ministre Elisabeth Borne. Mais les sénateurs de gauche s’inquiètent pour tout « un tas de professions qui vont être impactées », comme « les saisonniers ».
Plusieurs élus dénoncent les conséquences de l’avenant à la convention fiscale entre la France et le Grand-Duché. Il a pour conséquence d’augmenter l’impôt sur le revenu des travailleurs qui gagnent leur vie entre les deux pays. La hausse pourrait s’élever à plusieurs centaines d’euros pour certains. « C’est une levée de boucliers », alerte le sénateur PS Jean-Marc Todeschini.
Le parti commande un large sondage pour septembre, censé aider la droite à trouver son candidat pour la présidentielle. Si personne ne s’impose, un système de départage devra être mis en place. Jean Leonetti est chargé d’y réfléchir. Plutôt qu’accélérer, le parti préfère finalement attendre qu’un candidat naturel s’impose. Un choix dénoncé par les partisans d’une primaire ouverte.
« Indépendamment de la crise, on a suivi le même rythme de signatures de partenariats » assure le président du comité d’organisation des Jeux olympiques. Les organisateurs planchent sur « différents modèles » concernant la billetterie, en regardant ce qui se passe pour les JO de Tokyo.
Le PS va présenter dans les prochains jours son plan de relance, « avec la dimension sociale-démocrate qui est la nôtre » soutient le président du groupe PS du Sénat, Patrick Kanner. Une réponse au plan que prépare Emmanuel Macron.
Avec l’accord du gouvernement, les sénateurs ont voté un mécanisme qui permet à un salarié au chômage partiel de monétiser ses jours de congés, ou d’en faire don à un collègue. De quoi compenser la perte de salaires. « On demande toujours aux mêmes de payer pour aider » dénonce la sénatrice Génération.s, Sophie Taillé-Polian.