Interrogée par le sénateur Claude Malhuret sur les éventuelles réponses législatives aux violences ayant visé policiers et gendarmes le 1er mai, la Première ministre s’est dite prête à examiner toutes les propositions, « dans le respect des libertés publiques ». Elle a également ciblé Jean-Luc Mélenchon pour ses propos.
Le garde des Sceaux a présenté ce 3 mai en Conseil des ministres les deux projets de loi qui traduisent les engagements pris dans le « plan d’action pour la justice ». Davantage de moyens budgétaires et des actions de simplification des procédures constituent les axes principaux.
Entendu devant la commission des finances du Sénat, le ministre des Comptes publics a estimé que la poursuite de la baisse du déficit public serait un « défi de taille ». Il annonce que les « Dialogues de Bercy », pour préparer avec les parlementaires le futur budget, se tiendront plus tôt que prévu.
Réclamant plus de fermeté à l’égard des black blocks, le sénateur LR Bruno Retailleau pousse à nouveau pour exclure des manifestations des individus déjà condamnés pour des violences, à l’image des interdictions de stades prononcées par les préfets. En 2019, le Conseil constitutionnel avait retoqué une disposition identique, jugée disproportionnée.
Les sénateurs déposent une nouvelle proposition de loi pour faciliter la restitutions de restes humains, conservés dans les collections publiques, à des États qui en feraient la demande. Pour les auteurs du texte, il s’agit de doter la France d’un « mécanisme clair et transparent ».
Ces dernières heures ont été marquées par de nouvelles annonces de dépenses mais également la promesse d’une réduction plus offensive du déficit public. Des signes contraires, qui font douter les sénateurs de la commission des finances du respect de la trajectoire budgétaire.
Plusieurs membres du Sénat, notamment dans les rangs du centre, ont exprimé ce 25 avril une pensée après l’annonce de la mort de l’ancien ministre UDF François Léotard.
Le sénateur LR Stéphane Le Rudulier a déposé une proposition de loi « visant à offrir un congé décent en cas de décès d’un membre de la famille ». L’élu des Bouches-du-Rhône considère que la durée de trois jours actuellement prévue par la loi est insuffisante.
Dans un rapport publié en mars, le sénateur Éric Jeansannetas alertait sur les « difficultés majeures » que constituerait une généralisation du service nationale universel. Hier, dans les colonnes du Parisien, le chef de l’État a plaidé pour une « montée en charge progressive ».
Les sénateurs examineront en séance le 11 avril la proposition de loi « école de la liberté, de l’égalité des chances et de la laïcité », déposée par Max Brisson et ses collègues du groupe LR. Les auteurs estiment notamment que l’autonomie « doit s’imposer comme l’antidote aux maux de l’école ». Le texte veut également refondre l’organisation de la formation des enseignants.