À l’heure des réquisitions dans cette affaire de détournement de fonds publics, Marine Le Pen risque jusqu’à dix ans de prison et un million d’euros d’amende. Elle pourrait aussi se voir priver de candidature à la prochaine présidentielle, en raison de la loi Sapin II votée sous François Hollande, et mal prise en compte par la défense, qui impose des peines obligatoires d’inéligibilité pendant cinq ans en cas de condamnation.
La ministre de l’Education nationale, Anne Genetet, a présenté ce mardi le deuxième volet de la réforme du « Choc des savoirs », initiée en 2023 par Gabriel Attal, et destinée à renforcer le niveau des élèves. La droite sénatoriale, qui a soutenu cette réforme, regrette des allégements vraisemblablement imposés par le contexte budgétaire. La gauche, en revanche, épingle des annonces faites sans retour sur les dispositifs déjà entrés en vigueur.
Le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis a recueilli le nombre nécessaire de grands électeurs pour assurer sa victoire, et opère ainsi un retour inédit à la Maison Blanche. Le parti conservateur pourrait également prendre la main sur le Congrès, ce qui laisserait une très large marge de manœuvre à Donald Trump.
Ce mercredi, la ministre du Travail a déroulé devant les sénateurs le projet de refonte des cotisations patronales voulu par le gouvernement, et retoqué par l’Assemblée nationale. Elle assure vouloir se montrer « vigilante » face aux destructions d’emplois que pourrait engendrer une hausse du coût du travail, mais qui doit permettre au gouvernement de réaliser 4 milliards d’euros d’économies.
Plusieurs familles accusent le réseau social d’avoir participé à la dégradation de la santé mentale de leurs enfants, aboutissant au suicide de deux d’entre eux. Le rôle joué par l’algorithme de recommandation, qui aurait exposé les victimes à des contenus problématiques, et les règles de modération de la plateforme, sont pointés du doigt. Une situation qui fait largement écho aux alertes lancées en 2023 par la commission d’enquête du Sénat sur TikTok.
À la recherche d’économies, le gouvernement prévoit de réduire fortement la voilure sur le Service national universel (SNU). Peu convaincus par le dispositif, des sénateurs et députés de tous bords réclament même son arrêt. Mercredi, en préparation des débats sur le volet « dépenses » du projet de loi de finances 2025, des amendements de suppression ont été votés en commission, à la fois à l’Assemblée nationale et au Sénat. Ils devront néanmoins être représentés en séance.
Au-delà d’une enveloppe de 100 millions d’euros pour 2025, les investissements nécessaires au déploiement du plan vélo, qui prévoyait la construction de 100 000 kilomètres de pistes cyclables d’ici 2030, n’ont pas été inscrits dans le projet de loi de finances 2025. Devant le Sénat, le ministre délégué chargé des Transports invoque le contexte budgétaire. Il a également estimé que ce type d’aménagements relevait des collectivités territoriales.
Devant le Sénat, le ministre des Sports a expliqué que le contexte budgétaire ne permettrait pas de déployer la généralisation du Service national universel, annoncée pour 2026. Face à lui, les parlementaires de tous bords, très critiques sur les dépenses de ce dispositif voulu par le président de la République, réclament carrément sa suppression.
Malgré les avertissements d’une large partie de la communauté internationale, les parlementaires israéliens ont voté lundi plusieurs mesures d’interdiction contre l’Unrwa, l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens, largement implantée dans la bande de Gaza. Auprès de Public Sénat, Jean-Paul Chagnollaud, politologue et président de l'iReMMO, l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient, et Daniel Charbit, professeur de science politique à l’Open University of Israel, décryptent les motivations et les conséquences de cette décision.
L’exécutif entend rapprocher un peu plus la fonction publique du secteur privé en réduisant le paiement des arrêts maladie et en ajoutant deux jours de carence aux fonctionnaires. Les gouvernements précédents s’étaient toujours opposés à cet allongement, défendu de longue date par la majorité sénatoriale. En revanche, l’économie de 1,2 milliard annoncée par le ministre Guillaume Kasbarian avec cette réforme laisse les élus sceptiques.
En déplacement dans la vallée du Rhône, un peu plus d’une semaine après les inondations qui ont frappé plusieurs communes de la région, le Premier ministre Michel Barnier a annoncé une hausse de 75 millions d’euros de ce fonds public qui soutient les travaux destinés à prévenir les risques naturels.
L’effort budgétaire d’au moins 5 milliards d’euros demandé aux collectivités territoriales inquiète les parlementaires, notamment au vu de la situation financière des départements. Ce mercredi 24 octobre, la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation a fait le point sur l’état des finances locales, alors que le prochain budget est attendu fin novembre au Palais du Luxembourg.